Recruté par l'AS Monaco durant les dernières heures du mercato hivernal, Dimitar Berbatov a été présenté à la presse ce mardi. Si son arrivée en Principauté suscite beaucoup d'interrogations, l'attaquant bulgare a débuté son opération séduction avec son humour bien particulier en conférence de presse.

A 33 ans, Dimitar Berbatov est au moins toujours vif d'esprit.

Lors d'un récent sondage publié sur le site Maxifoot.fr, nous vous demandions si Dimitar Berbatov allait réussir en Ligue 1. L'attaquant bulgare, recruté dans les dernières heures du mercato hivernal par Monaco, vous laisse visiblement sceptiques.Seuls 46% des 23.959 votants pensent en effet que l'ex-buteur de Manchester United va briller au sein de notre championnat de France. Vous êtes donc 54% à ne pas y croire...

Le joueur prêté à l'ASM par Fulham sait que son arrivée en Principauté suscite beaucoup d'interrogations. Présenté à la presse ce mardi, Berbatov a débuté son opération séduction en alternant phrases sérieuses et plaisanteries face aux journalistes.

«Le foot, c'est pour les gens intelligents»

«C'était un choix facile. J'avais besoin d'une nouvelle aventure dans ma carrière. Et puis je connaissais le coach (Claudio Ranieri) qui a longtemps entraîné en Angleterre (à Chelsea). Tout s'est fait très vite quand j'ai su que Monaco s'intéressait à moi, n'a pas caché l'ancien joueur de Manchester United. Je ne suis pas là pour prendre la place de qui que ce soit. Tout ce que je vais essayer de faire, c'est de jouer le football que j'aime en marquant ou en faisant marquer ! En tout cas, je donnerai mon maximum pour aider l'ASM à atteindre ses objectifs. Mais avant tout, je veux me fondre dans le collectif.»

Que répond-il à ceux qui le jugent trop vieux pour encore briller au haut niveau ? «C'est vrai que je suis un peu plus vieux qu'il y a quelques années, je n'ai plus les mêmes cheveux... C'est pour tout le monde pareil il me semble. Mais le football, c'est pour les gens intelligents. Et mon cerveau est toujours dans le même état de marche. Maintenant, on verra dans quelques matchs si c'est toujours le même Berbatov qu'avant ! Mais pour répondre à votre question, je me sens plutôt en bonne forme, affirme la recrue monégasque. J'aime pratiquer un beau football. J'aime faire rêver les gens et leur donner du plaisir. Cela évite à certains de s'endormir devant la télévision. C'est pour ça que je joue et que je continue à jouer au football ! C'est mon style de jeu. J'espère que ça plaira à la Ligue 1.»

Il ne pense pas encore à son futur

Berbatov s'imagine-t-il déjà rester plus de six mois sur le Rocher ? «Ça dépend de ce que je vais faire dans les prochains mois. Il faut juste que je marque. C'est ça l'histoire des attaquants... Tout est possible, tout est ouvert. Mais pour l'instant je n'y pense pas, je me focalise sur le présent», a simplement répondu le Bulgare, compatriote d'un certain... Emil Kostadinov, l'homme qui avait fait tant de mal à l'équipe de France en 1993.

«Kostadinov était un grand joueur, pour moi comme pour tous les Bulgares. Je sais qu'en France on l'aime un peu moins...» Le tout avec un large sourire. L'opération séduction a bel et bien débuté. Vif d'esprit et encore de corps ?

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