Jean-Michel Aulas a décidé de retirer sa plainte contre l'Olympique de Marseille, jugé responsable par le président de l'OL de l'échec du départ de Bafétimbi Gomis à Newcastle cet été. Une démarche qui n'a pas vraiment été appréciée par le club phocéen.

Vincent Labrune et l'OM en ont assez d'être montrés du doigt

Le feuilleton Bafétimbi Gomis a fait couler beaucoup d'encre cet été, et va continuer à faire parler avec notamment le clash entre Jean-Michel Aulas et Pierre Ménès qui devrait se régler dimanche prochain sur le plateau du Canal Football Club. Un dossier épineux pour le président de l'Olympique Lyonnais qui a tout fait pour se séparer d'un joueur finalement toujours à Lyon. JMA a d'ailleurs pointé l'OM du doigt cet été pour expliquer cet échec.

«Je suis très pessimiste, ça veut dire que quelqu'un en coulisses tire les ficelles. Je pense qu'un certain nombre de gens vont se démasquer. (...) Certains clubs ont fait des propositions malhonnêtes» , avait déclaré le patron des Gones. Sans le citer, Aulas accusait l'Olympique de Marseille qui avait entrepris des négociations avec Gomis, alors tout proche de rejoindre Newcastle. Une tentative de déstabilisation volontaire pour JMA qui avait alors décidé de saisir la commission juridique de la LFP.

«Les dirigeants lyonnais ont recouvré toute leur lucidité»

Faute d'avoir trouvé un accord sur ce dossier, l'OM avait alors abandonné l'idée de recruter l'ancien Stéphanois et Lyon a finalement retiré sa plainte. «Ce retrait ne nous a pas surpris. Les dirigeants lyonnais ont recouvré toute leur lucidité» , déclare le club phocéen dans une lettre diffusée ce mercredi par L'Equipe. Les dirigeants marseillais n'ont pas vraiment apprécié la démarche de leurs homologues lyonnais et ne se gênent pas pour tacler la gestion du cas Gomis.

«Dans un premier temps, l'OL a tenté de faire porter le chapeau de cette gestion catastrophique à l'agent du joueur, puis au joueur. Mais voyant que la situation s'envenimait encore, les dirigeants lyonnais se sont tournés vers l'OM se rappelant sans doute que, quelques années plus tôt, l'OM avait obtenu de votre commission l'admonestation de Monsieur Aulas pour avoir démarché le joueur Ribéry sans avoir préalablement informé l'OM» , précise la lettre adressée à la LFP.

La réponse de l'OL n'a pas tardé avec un communiqué ce mercredi après-midi. «L'Olympique Lyonnais ne reconnait aucune légitimité à l'Olympique de Marseille pour juger et critiquer sa gestion qui lui semble plutôt avoir été citée en référence depuis une quinzaine d'années, tant sur le plan sportif qu'économique, lui permettant d'appréhender un modèle européen en ligne avec le fair-play financier (équipes professionnelles masculine et féminine, académie, stade)», peut-on lire sur le site officiel de l'OL. Autant dire que l'affaire semble avoir ravivé quelques tensions entre les deux Olympiques.

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