Les plus folles rumeurs de transferts circulent autour du club turc, qui a déjà réussi à attraper Wesley Sneijder et Didier Drogba dans ses filets. Peut-il viser encore plus haut ?

Didier Drogba (au centre), une star qui en annonce d'autres ?

Il y avait les nouveaux riches (Chelsea, Manchester City ou le PSG), place au nouveau nouveau riche. Le dernier épouvantail du marché des transferts pourrait s'appeler Galatasaray. Quart de finaliste de la Ligue des Champions face au Real Madrid, le club turc songerait, selon le site sportif local FotoMaç, à recruter le gardien madrilène Iker Casillas, l'attaquant du Zénith Saint-Pétersbourg Hulk, ou carrément celui du PSG Zlatan Ibrahimovic !

Des moyens, mais un manque de sex-appeal

Au premier abord, ces rumeurs peuvent prêter à sourire, tant elles paraissent improbables. Mais il convient de rappeler que les recruteurs stambouliotes disposent d'une importante enveloppe budgétaire : un club capable de verser près de 6 millions d'euros (hors primes) à Didier Drogba sur un an et demi, comme le stipule le contrat de l'ancien Marseillais, peut jouer dans la cour des grands sur le marché des transferts.

Problème, le championnat turc manque d'exposition et n'est pas considéré comme l'un des tout meilleurs d'Europe. Le cas de Wesley Sneijder, qui ne s'était résigné à y poser ses valises fin janvier qu'après avoir désespérément attendu une offre équivalente venue de Liverpool ou de Tottenham, témoigne de ce manque d'attrait sportif.

Un président capable de tout

Il semble donc plus probable que Galatasaray doive dans un premier temps cibler des joueurs plus accessibles, tels que le Montpelliérain Younes Belhanda, courtisé cet hiver. Mais avec un président aussi fantasque que Lütfi Arýboðan, qui avait déclaré début février vouloir recruter de grands noms pour que son fils ait «envie de prendre Galatasaray lorsqu'il joue à la console» , nul ne sait vraiment à quoi s'attendre...

Et vous, que pensez-vous de ces rumeurs ? Quelle crédibilité leur accordez-vous ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.