Alors que la venue de Mevlut Erding au Stade Rennais semblait sur le point d'être conclue, le Paris Saint-Germain a finalement décidé de retenir son attaquant. Un revirement qui s'explique notamment par la décision du cheikh Tamim bin Hamad al-Thani de conserver l'international turc. L'entraîneur de Rennes, Frédéric Antonetti, est amer.

Le PSG a finalement décidé de conserver Mevlut Erding cette saison.

Le Paris Saint-Germain, qui s'activait depuis quelques jours pour recruter un attaquant, semblait avoir fait une croix sur Mevlut Erding. L'attaquant de 24 ans souhaitait rejoindre Rennes, qui le courtisait ardemment et était prêt à offrir 8 millions d'euros pour réaliser le transfert. Mais, alors que la transaction était sur le point d'être bouclée, le club de la capitale a surpris son monde ce lundi en annonçant que le joueur évoluera cette saison sous les couleurs parisiennes.

Un rebondissement dont les raisons commencent à être connues. Séduit par la rentrée d'Erding lors de Toulouse-PSG (un but et une passe décisive en sept minutes), le propriétaire qatarien, le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, aurait clairement signifié à Leonardo après la rencontre qu'un départ de l'international turc n'était pas envisageable, rapporte L'Equipe. Visiblement, le directeur sportif brésilien s'est exécuté...

«Il ne fera pas partie de l'aventure du PSG»

Un revirement qui laisse un goût amer à l'entraîneur de Rennes, Frédéric Antonetti. «Je suis déçu car Erding était d'accord pour venir. Avec lui, on se rapprochait des quatre grands clubs français. Erding m'a dit qu'il voulait venir mais que Paris ne voulait pas le lâcher. Mais c'est ça d'être riche, on peut s'offrir le confort de tripler les postes... Si j'étais Erding, je ne resterais pas à Paris. Ce dont je suis sûr, c'est qu'il ne fera pas partie de l'aventure du Paris Saint-Germain», lâche le technicien corse dans L'Equipe.

En attendant de voir si les prévisions d'Antonetti se vérifient, les dirigeants bretons n'ont plus que quelques heures pour activer d'autres pistes. Le Brestois Nolan Roux et le Nancéien Youssouf Hadji pourraient être approchés mais la concurrence ne manque pas sur ces dossiers (Newcastle pour le premier, Lille et Saint-Etienne pour le second). Quant à Paris, les possibilités de voir un attaquant débarquer avant la fin du mercato sont désormais quasi nulles.