Mis à l'écart du groupe professionnel depuis son retour au club l'été dernier, Jérôme Rothen ne devrait pas tarder à être libéré par le Paris Saint-Germain. Les deux parties sont en passe de trouver un accord. Une bonne nouvelle pour le milieu de terrain, d'autant qu'il ne quittera pas la capitale les poches vides.

Jérôme Rothen va enfin pouvoir rejouer au foot.

La sortie est proche pour Jérôme Rothen. Ecarté du groupe professionnel depuis son retour au club l'été dernier, après un an passé entre les Glasgow Rangers et Ankaragücü, cantonné à la réserve du Paris Saint-Germain, le "prisonnier" est en passe d'être libéré de ses chaînes. Un accord devrait en effet être rapidement trouvé entre la direction du club de la capitale et l'ancien Monégasque pour une rupture de contrat à l'amiable.

«J'espère que la discussion aboutira rapidement. C'est l'intérêt de chacun. Il faut qu'il se trouve un club pour continuer sa carrière. Les conditions doivent être favorables au PSG. On est en bonne voie et je crois qu'on va trouver un accord dans les jours qui viennent», indiquait ainsi dès lundi soir le président parisien Robin Leproux sur les ondes de RMC.

Une belle indemnité de départ

Les conditions de séparation pourraient également être favorables au joueur. Rothen ne devrait en effet pas quitter la capitale les mains vides. Selon L'Equipe, l'ex-international tricolore (13 sélections, 1 but), sous contrat avec le PSG jusqu'en juin 2011, devrait recevoir l'équivalent de quatre ou cinq mois de salaire. Sachant qu'il perçoit actuellement 180.000 euros brut mensuels, le calcul est vite fait.

Mais pour Rothen, ce sera surtout l'occasion de pouvoir enfin rejouer au football. A 32 ans, le milieu de terrain, passé également par Caen et Troyes, n'est pas fini pour le haut niveau. Le finaliste de la Ligue des Champions 2004 avec l'AS Monaco sera bientôt libre de s'engager avec le club de son choix. S'il privilégie la Ligue 1 pour l'instant, les offres ne sont pas légion. Seul Valenciennes avait manifesté un intérêt il y a quelques semaines.