Le Portugal tombe de haut, l’Espagne réussi son entrée
Par Guillaume Batailler - Analyses Euro 2004, Mise en ligne: le 12/06/2004 à 23h25
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Le Portugal a perdu contre la Grèce (1-2) en début de soirée et l'Espagne a dominé la Russie (1-0). Le pays organisateur a diminué ses chances de qualification pour les quarts de finale alors que l'équipe de Raul est bien rentrée dans le tournoi. Dimanche, c'est au tour du groupe B de commencer la compétition. L'Espagne et la Grèce sont donc en tête du groupe A.

Portugal 1-2 Grèce

Les hommes de Scolari,et encore moins son public, ne s'attendaient pas à perdre le match d'ouverture contre la Grèce (1-2). La Grèce a terriblement bien joué le coup face au pays organisateur. Georgios Karagounis ouvre le score en tout début de match (6e minute), à la suite d'une frappe de vingt cinq mètres des buts de Ricardo qui effleure le ballon mais n'arrive pas à le stopper (6e minute). Les Portugais ont donc du se remettre de cette entrée en matière inquiétante, et se sont mis à mobiliser le ballon, sans pour autant se procurer de réelles occasions et mettre en danger l'équipe adverse. Les joueurs d'Otto Rehagel ont maîtrisé les offensives lusitaniennes et essayé de profiter des contre attaques qui leur étaient offertes. Fernando Couto, idéalement servi à l'entrée de la surface de réparation grecque donne en retrait à Jorge Andrade qui brosse sa frappe mais ne la cadre pas (16e). Luis Figo s'essaie sur coup franc mais, cela passe à côté (45e + 1). Décidément, le Portugal a beaucoup de difficultés à rentrer dans une partie, puisque il se fait surprendre 5 minutes après la pause, par Basinas sur penalty (51e). Le deuxième but symbolise parfaitement la physionomie de la rencontre : les grecs font circuler rapidement le ballon en contre-attaque et Christiano Ronaldo, malheureux et maladroit, déstabilise Seitaridis dans la surface de réparation. Le Portugal réduit le score dans les arrêts de jeu. Ronaldo se rachète en plaçant sa tête au fond des filets après un corner bien tiré de Figo (90e+3).


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Espagne 1-0 Russie

Quelques heures plus tard, l'Espagne, favorite, a déjoué le piège russe (1-0). Dès le début de la rencontre, les Russes étaient acculés sur leur but, ne pouvant même pas dépasser le milieu de terrain. La supériorité espagnole s'est vite fait ressentir mais progressivement les coéquipiers de Mostovoi arrivaient à construire proprement, démontrant ainsi leur énorme potentiel technique. Le match s'est décanté à l'heure de jeu lorsque le joueur de la Corogne, Valeron, tout juste entré en jeu, inscrit l'unique but de la rencontre (59e). La première période avait été dominée par les coéquipiers de Morientes. Ce dernier en tout début de match, croise un peu trop sa frappe, alors qu'il était près des 6 mètres (2e). Puis, Vicente centre en rentrait pour l'ancien attaquant monégasque qui reprend mais Ovchinnikov bloque sur sa ligne (36e). Le Russe, Alenitchev, après un bon slalom dans la surface de réparation adverse bute sur Casillas qui met en corner (38e). Le match a été très haché dans l'ensemble et cela s'est vérifié au nombre de cartons jaunes (4 pour l'Espagne et 5 pour la Russie). D'ailleurs, le défenseur russe, Sharonov, a reçu son deuxième carton jaune après avoir bloqué Fernando Torres à l'entrée de la surface (88e).

Croatie - Suisse

Avant le match entre la France et l'Angleterre demain, les deux autres équipes du groupe B, la Croatie et la Suisse s'affrontent à 18 h. Cette rencontre passe presque inaperçue à cause du choc de 21h. Elles sont supposées être les plus faibles du groupe, mais peuvent créer la surprise grâce à de très bons joueurs. Dimanche, les deux sélections vont se présenter avec un suspendu chacune. Le Suisse, Ricardo Cabanas (ex-Guingampais) et le Croate Igor Tudor seront absents. Egalement, le gardien de la sélection croate, Stipe Pletikosa, est blessé et ne pourra donc débuter dans les cages. Mais, l'entraîneur, Otto Baric, peut compter sur l'ancien monégasque, Dado Prso, qui sera titularisé à la pointe de l'attaque croate. La Suisse misera, elle, sur ses «Français» , Müller, Celestini et Frei, mais aussi sur son attaquant emblématique, Stéphane Chapuisat. Les Suisses auront à coeur de se rattraper de leurs matches de préparation qui n'ont pas été concluants (Allemagne : 0-2 ; Liechtenstein : 1-0). Les Croates s'en sont mieux sortis puisqu'ils ont remporté leurs deux rencontres contre le Danemark et contre la Slovaquie.

Croatie : Butina – Zivkovic – R.Kovac – Tomas – Simunic – Srna – Leko – N.Kovac – Rapaïc – Prso – Sokota

Suisse : Stiel – Haas – M.Yakin – Müller – Berner – Ceslestini – Vogel – Wicky – H.Yakin – Frei - Chapuisat




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