Groupe A : les cotes de Maxifoot
Dans ce groupe A, on retrouve l'Espagne, le Portugal, la Grèce et la Russie. Les favoris du groupe sont le Portugal et l'Espagne qui espèrent tous les deux gagner la compétition. Pour cela, ils devront se défaire de la Grèce qui a terminé devant l'Espagne justement en éliminatoire et de la Russie qui fait preuve de toujours autant de rigueur. Retrouvez les cotes de Maxifoot ! Le Portugal **** Régulièrement triomphante dans les compétitions de jeunes, le Portugal n'a jamais eu la même réussite lors des grandes compétitions. Cette année, les joueurs du sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari veulent enfin remporter un tournoi majeur sur leurs terres. L'une des forces de l'équipe du Portugal se situe dans l'expérience du haut niveau. En effet, six des vingt trois sélectionnés appartiennent au FC Porto le nouveau champion d'Europe et les emblématiques Luis Figo, Rui Costa, et autres Fernando Couto sont encore là plus de dix ans après leurs débuts internationaux. Ils auront à coeur de briller pour ce qui devrait être leur dernière compétition. Ajoutez à cela le surdoué Cristiano Ronaldo, l'efficacité de Pauleta en attaque et vous avez sans doute une des plus belles équipes du Portugal depuis les années 60 avec un certain Eusebio. Avec Deco à la baguette, les Portugais sont favoris chez eux. La meilleure performance du Portugal en phase finale d'un championnat d'Europe est une place en demi-finale (en 1984 et 2000, à chaque fois éliminée par la France). emplacement publicitaire Jouer un Euro à domicile est forcément un avantage. Qualifié d'office en tant que pays hôte, le Portugal a profité des matchs amicaux pour régler les derniers automatismes avant l'Euro. La puissance offensive du Portugal est impressionnante : Figo, Rui Costa, Ronaldo, Deco et Pauleta sont capables d'apporter le danger à tout moment. Ils seront à surveiller de très près. D'autant plus que l'élimination au premier tour de la Coupe du monde 2002 n'a pas encore été digérée par les Portugais. Le Portugal a notamment perdu deux de ses dix derniers matchs contre deux équipes favorites : l'Italie (2-1) et l'Espagne (3-0). Des défaites qui soulèvent de la fragilité défensive dont fait parfois preuve la sélection. En effet, l'emblématique Fernando Couto n'est plus très jeune (34 ans) et le fait qu'il y ait de nombreux joueurs à vocation offensive peut favoriser un déséquilibre. C'est pour cela que le sélectionneur champion du monde en 2002 avec le Brésil Scolari prône maintenant une plus grande discipline dans la récupération du ballon. Maxifoot donne une cote de 4 étoiles dans cette compétition. Gardiens : Défenseurs : Milieux de terrain : Attaquants : Sélectionneur : Luiz Filipe Scolari L'Espagne *** Toujours favorite, jamais vainqueur, les Espagnols voudront se défaire de cette réputation lors de l'Euro qui se déroule chez leurs voisins portugais. Quart de finaliste lors des deux dernières éditions (1996 et 2000), l'Espagne attend un deuxième sacre après la victoire sur ses terres lors de l'Euro 64 il y a 40 ans. Pour cela, le sélectionneur Inaki Saez pourra compter sur l'emblématique capitaine Raul qui formera avec Morientes un duo à surveiller de très près durant ce tournoi. Auteur d'une saison moyenne, le meilleur buteur espagnol de tous les temps Raul (26 ans, 38 buts en 71 sélections) veut se rattraper avec l'Euro 2004 qu'il espère bien remporter. «Mis à part la blessure de Michel (Salgado), nous sommes vraiment bien et je crois que si on prend les choses par le bon bout, on peut battre n'importe qui au Portugal.» a indiqué la star du Real Madrid. Il pourra compter sur son ami et meilleur buteur de la Ligue des champions Fernando Morientes (9 buts, 21 buts en 32 sélections). Malgré un parcours de qualifications difficiles avec une deuxième place de son groupe avec 17 points (5 victoires, 2 nuls, 1 défaite, 16 buts marqués, 4 encaissés) derrière la Grèce et des barrages contre la Norvège (1-2, 3-0), l'année 2004 peut être l'année de l'Espagne, deux ans après l'échec en quarts de finale du Mondial 2002 face à la Corée du Sud. Le sélectionneur Inaki Saez dispose d'un groupe très riche. La principale force de l'équipe d'Espagne réside donc dans ses individualités qui peuvent faire la différence à chaque instant. Iker Casillas et Santiago Canizares font partie des meilleurs gardiens au monde. En défense, Puyol, Ivan Helguera, Raul Bravo et Marchena sont de solides paliers à franchir pour les attaquants adverses. Au milieu de terrain, les Valencians Baraja, Albelda et Vicente sont très techniques et peuvent apporter le danger dans le camp adverse. Valeron est le «Zidane espagnol» et il est capable de distiller des passes merveilleuses. Sans parler de l'attaque avec Raul, Morientes et le jeune Fernando Torres. Lors des qualifications, l'Espagne n'a encaissé que quatre buts en 8 matches et en a inscrit 16 (deux fois plus que la Grèce, pourtant qualifiée directement). «Nous suscitons toujours beaucoup d'espoirs avant d'être éliminés prématurément. Mais il ne fait aucun doute que nous avons les moyens de remporter ce championnat d'Europe.» , a déclaré Inaki Saez. L'Espagne s'annonce donc comme un grand favori pour la victoire finale. La principale faiblesse de l'Espagne est sans doute la fragilité psychologique dont elle fait souvent preuve en tournoi. En effet, les coéquipiers de Raul ont le poids des échecs précédents dans leurs dos et ils doivent maintenant prouver qu'ils peuvent aller au bout. 3 étoiles sont accordées par Maxifoot pour l'Espagne. Gardiens : Défenseurs : Milieux de terrain : Attaquants : Sélectionneur : Inaki Saez La Russie ** Vainqueur du premier championnat européen en 1960, les Russes veulent profiter de ce tournoi pour refaire parler d'eux. Mais la sélection du russe Georgiy Yartsev semble condamnée à subir les foudres des Espagnols et des Portugais. Pourtant au niveau du palmarès, la formation russe est supérieure au Portugal et à l'Espagne. Outre sa victoire en 1960, elle a également atteint la finale en 1964, 1972 et 1988. Mais aujourd'hui la Russie ne fait plus peur. Elle a terminé deuxième de son groupe avec 14 points (4 victoires, 2 nuls, 2 défaites, 19 buts marqués, 12 encaissés) derrière la Suisse et elle a obtenu son billet pour le Portugal en barrages contre les Pays de Galles (0-0, 1-0). Les défenseurs Viktor Onopko et Sergei Ignashevich ainsi que l'attaquant Alexander Panov sont forfaits pour des raisons de santé. Le meneur de jeu du Spartak Moscou Yegor Titov est absent pour dopage. «C'est comme si nous avions déjà marqué un but contre notre camp bien avant le match d'ouverture de la phase finale de l'Euro 2004» , explique un proche de la sélection sous le couvert de l'anonymat en parlant de cette suspension. La principale qualité de la Russie est son potentiel offensif. En effet, lors des éliminatoires elle a marqué 19 buts en 8 rencontres soit mieux que l'Espagne (16 buts) et l'Italie (17 buts). L'expérience de certains des joueurs russes est également un atout pour cette formation solide. On connaît Alexander Mostovoï du Celta Vigo (35 ans), Dmitri Alenichev du FC Porto et l'ancien Bordelais Alexeï Smertin de Chelsea (prêté cette saison à Portsmouth). Attention également à l'ancien attaquant marseillais Dmitri Sychev qui aura à coeur de prouver tout son talent lors de l'Euro. Solides et bien organisés, les Russes devront par contre faire des réglages du point de vue défensif s'ils veulent espérer quelque chose dans ce groupe. En effet, la défense est le point faible de cette équipe et affiche des lacunes récurrentes. La Russie n'a pas de génie capable de faire la décision dans les moments difficiles. Mais elle reste une équipe toujours très difficile à manoeuvrer. La majorité des joueurs évoluent dans le championnat national. Gardiens: Défenseurs: Milieux de terrain: Attaquants: Sélectionneur: Georgi Yartsev La Grèce * La Grèce va disputer son deuxième championnat d'Europe après l'Euro 80. Auteur de deux défaites pour un match nul pour leur unique participation, la formation emmenée par l'allemand Otto Rehhagel aimerait remporter au moins un match lors de cet Euro. Première devant l'Espagne lors des qualifications, les Grecs compteront en priorité sur les joueurs issus du championnat national. Depuis l'arrivée de l'entraîneur allemand Otto Rehhagel, l'équipe s'est forgée une identité et certains joueurs ont été écartés du groupe comme le milieu défensif de l'AS Monaco Zikos. En général, le réputé technicien Rehhagel pour ses coups tactiques adopte une tactique à vocation défensive (3-5-2 ou 5-4-1) avec le gardien de but Antonios Nikopolidis en patron. Avec seulement 8 buts inscrits lors des matchs éliminatoires, l'équipe n'a pas vraiment impressionné sur le plan offensif mais elle constitue un vrai bloc défensif comme en témoigne les 4 buts encaissés en 8 matchs. Le point fort de l'équipe est sa défense dirigée par le joueur de l'AS Rome Traianos Dellas. La discipline de fer instaurée par Rehhagel a conduit les joueurs à plus de concentration. Le milieu défensif Angelos Basinas est le point stratégique de l'équipe. Vassilis Tsartas est un gaucher élégant et expérimenté qui peut enrhumer les défenses grâce à la qualité de ses passes et de ses centres. Le point faible est le secteur offensif où il manque un vrai buteur. Le manque d'expérience des joueurs grecs sur le plan international peut être préjudiciable. «Nous n'irons pas au Portugal pour jouer les seconds rôles» , a averti Rehhagel, âgé de 65 ans. Gardiens : Défenseurs : Milieux de terrain : Attaquants : Sélectionneur : Otto Rehhagel Le programme du groupe A Le 12 juin (18h00) : Portugal – Grèce à Porto L'Espagne et le Portugal sont favorites de ce groupe A. Les deux voisins devraient se qualifier pour le tour suivant mais attention tout de même à la Grèce qui a battu l'Espagne lors des éliminatoires de l'Euro 2004. La Russie n'est pas à prendre à la légère non plus. Dès demain, le groupe B à l'affiche ! Publiez un commentaire avec votre compte Facebook, Yahoo, Hotmail ou AOL
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