De la vie parisienne et ses nombreuses tentations à l'image délivrée par l'équipe de France en Afrique du Sud, en passant par la concurrence d'Apoula Edel, Grégory Coupet fait le tour de son actualité brûlante. Et comme d'habitude, le gardien du Paris Saint-Germain ne mâche pas ses mots.

Grégory Coupet est de retour, et les mots qui claquent avec lui.

En voilà un qui n'a jamais eu la langue dans sa poche. Malgré ses 37 ans, Grégory Coupet ne connaît toujours pas la langue de bois. Notamment lorsqu'il s'agit d'évoquer l'image délivrée par l'équipe de France en Afrique du Sud. Lui aussi a un avis bien tranché sur la question. «Il y a eu des choses qui me laissent sans voix. Rien que de dire qu'ils ont pu organiser une grève. Ce mot de grève... J'ai trouvé ça ahurissant. On parle quand même de l'équipe de France, là ! Franchement, je serais descendu du car, affirme l'ancien Lyonnais dans les colonnes de L'Equipe ce lundi. On peut me dire ce qu'on veut, qu'il était difficile de s'opposer à tel ou tel joueur, à telle ou telle pression. Moi, je me serais levé et je serais allé sur le terrain pour m'entraîner.»

«Cette place de n°1, Edel devra venir la chercher»

Le gardien du Paris Saint-Germain sait de quoi il parle. En 2006, lors du stage de préparation des Bleus pour la Coupe du monde à Tignes, Coupet avait quitté le groupe, excédé de voir Fabien Barthez prétexter une blessure au mollet pour échapper à la montée du glacier de la Grande Motte selon lui, avant de se raviser. Après avoir fait part de sa position sur l'épisode de Knysna, l'ex-international tricolore (34 sélections) a également fait le point sur son actualité brûlante.

Mis en concurrence avec Apoula Edel, Coupet, dont la grave blessure à la cheville est désormais de l'histoire ancienne, ne compte pas vivre sa dernière année professionnelle sur le banc. «Nous sommes deux gardiens décidés à nous battre à la régulière. Il va tout faire pour être titulaire mais cette place de n°1, il faudra qu'il vienne la chercher. J'aborde la dernière saison de ma carrière et je n'ai pas pour idée de la passer sur le banc», ne cache pas le portier parisien dans le quotidien sportif.

«Les tentations parisiennes, pas une légende»

Avec la blessure du Camerounais, Coupet aura l'occasion de marquer les premiers points mercredi, lors du Trophée des Champions, face à l'OM. Le portier parisien en a aussi profité pour comparer un peu sa vie parisienne avec celle qui était la sienne auparavant, à Lyon. Coupet reconnaît que la capitale n'est pas vraiment l'endroit idéal pour se concentrer sur le football.

«Il se passe tellement de choses à Paris autour du foot qu'il peut devenir compliqué de conserver sa concentration, avoue Coupet. Toutes ces histoires de tentations et de sollicitations, ce n'est pas une légende. Il faut toujours être capable de garder la tête froide.» A 37 ans, l'ancien Lyonnais, bien entouré par sa famille, sait où vont les priorités. Ne comptez pas sur lui pour passer à côté de cette saison 2010-11, sa dernière au haut niveau.