A l'occasion du nul face à Leicester (2-2), dimanche dernier en Premier League, le propriétaire de Nottingham Forest, Evangelos Marinakis, a eu une discussion musclée avec son entraîneur, Nuno Espirito Santo. En effet, le dirigeant grec a demandé des explications à son coach au sujet de la gestion de la fin de match avec la blessure de Taiwo Awoniyi (27 ans, 26 apparitions et 1 but en Premier League cette saison), sorti après un choc contre le poteau et qui n'a pas été directement remplacé par le manager portugais. Mardi, le club anglais, qui n'a pas apprécié le tollé provoqué par cette scène inédite, a communiqué sur l'état de santé de l'attaquant nigérian, sérieusement touché à la paroi abdominale et même plongé dans un coma artificiel pour une opération urgente, lundi, et une autre prévue ce mercredi.
"Nottingham Forest peut confirmer que Taiwo Awoniyi se remet bien à la suite d'une intervention chirurgicale urgente pour une sérieuse blessure abdominale survenue durant le match de dimanche contre Leicester. La gravité de la blessure de Taiwo Awoniyi rappelle avec force les risques physiques du jeu et pourquoi la santé et le bien-être d'un joueur doivent toujours primer. Ce principe n'est pas seulement une politique pour nous, c'est la conviction profonde de notre propriétaire. Pour Evangelos Marinakis, ce n'est pas seulement un club, c'est une famille, et il nous transmet ce message à tous. C'est pourquoi il s'est autant investi personnellement et émotionnellement dans cette situation. Sa réaction a été marquée par une profonde compassion, une responsabilité et un investissement émotionnel envers l'un des nôtres", a indiqué Nottingham Forest dans un communiqué.
"Quand il a vu clairement l'inconfort de notre joueur, il lui est devenu de plus en plus difficile de rester sur la touche. C'était instinctif, humain, et cela reflétait l'importance que cette équipe et ses joueurs ont pour lui. Il ferait de même si un tel événement malheureux se reproduisait. Il n'y a eu aucune confrontation, ni avec Nuno ni avec d'autres, ni sur le terrain ni à l'intérieur du stade. Nous étions tous unis par la frustration que l'équipe médicale n'aurait jamais dû laisser le joueur continuer, rajoute le texte. À la lumière de cela, nous exhortons les anciens entraîneurs et joueurs, ainsi que les autres personnalités du football, à résister à la tentation de porter des jugements hâtifs et de diffuser de fausses informations en ligne, surtout lorsqu'ils ne disposent pas de tous les faits et du contexte."