Convoqué par Didier Deschamps pour les matchs contre l'Azerbaïdjan et l'Islande, les 10 et 13 octobre, Kingsley Coman (29 ans, 59 sélections et 8 buts) est revenu pour L'Equipe sur l’épisode de son Euro 2024 frustrant, durant lequel il n’a joué que 15 minutes. L’ailier d’Al-Nassr reconnaît avoir eu besoin de parler au sélectionneur après le tournoi pour apaiser leur relation.
"Après l'Euro, je n'étais pas le plus content, c'est vrai, avoue-t-il dans un entretien accordé au quotidien sportif. J'avais besoin de parler avec le sélectionneur, de lui dire ce que j'avais sur le coeur. On n'a pas pu le faire pendant la compétition car il n'avait pas le temps. Donc je suis resté avec une idée en tête. Mais le problème s'est réglé en se parlant. Il a compris ce que je pensais et j'ai compris son point de vue."
"Il pensait que j'allais être prêt plus rapidement (après son retour de blessure, ndlr) et moins dans la gestion. Il voulait un joueur à 100%. On avait une vision différente. On n'a pas pu s'expliquer sur le moment, ce qui aurait peut-être évité cette situation", regrette l’ancien joueur du Bayern Munich, avant d’assurer ne pas avoir pensé à une retraite internationale malgré les rumeurs sur le sujet : "Non. Après avoir parlé avec le coach, je ne pouvais pas arrêter. Je n'avais rien décidé avant, je voulais en parler avec lui. On a échangé quand je suis revenu en octobre, mis les choses à plat. Je n'ai pas voulu l'appeler avant. J'avais besoin de temps."