Marouane Chamakh et les dirigeants bordelais continuent de jouer au chat et à la souris. L'attaquant n'a toujours pas accepté la proposition avantageuse qui lui a été transmise par Jean-Louis Triaud. Le dirigeant n'en oublie pas les autres dossiers en cours.

Le mercato d'hiver approche, et Marouane Chamakh (25 ans, 13 matches de L1 cette saison, 4 buts) continue de laisser planer le doute à propos de son avenir à Bordeaux. Libre de signer où il le souhaite à partir du 1er janvier prochain, l'attaquant n'a toujours pas accepté la proposition que son club lui a soumise. Celle-ci est pourtant avantageuse : le nouveau contrat comporte une clause de rétroactivité remontant jusqu'à la date du 1er juin dernier, a confirmé le président des Girondins, Jean-Louis Triaud dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest. «Je ne le harcèle pas avec cela. Mais je ne vois pas pourquoi il pénaliserait le club et pourquoi il se pénaliserait lui-même, a ajouté le dirigeant. Et elle lui offre la possibilité de partir dans des conditions très raisonnables.»

Chamakh : «Tout peut arriver»

Qu'en pense l'intéressé ? Pas grand-chose. Du moins pour l'instant. «Tout peut arriver. Je sais que le club a laissé la porte ouverte concernant une prolongation. J'ai le temps de la réflexion, a répondu l'international marocain sur RMC. Il n'y a pas de date limite. Mais, c'est vrai que le président (Jean-Louis Triaud) me le rappelle souvent. A moi de faire le bon choix. Ce n'est pas une décision que j'ai envie de prendre sur un coup de tête. Je dois bien réfléchir.»

Auteur de prestations de premier plan en Ligue des Champions, enfin buteur dans cette épreuve, Marouane Chamakh sait que le temps joue pour lui. Plus l'ouverture du marché d'hiver approchera, et plus son employeur sera enclin à ajuster ses conditions à la hausse. En attendant de retrouver son buteur autour d'une table de négociations, le club champion de France ne néglige pas ses autres dossiers en cours. L'Equipe nous apprend vendredi que le club planche sur les dossiers Planus, Cavenaghi, Jussiê mais aussi Fernando, autre joueur régulièrement annoncé en partance mais moins coté que Chamakh. Le dossier du Marocain n'a sans doute pas fini d'embarrasser les Girondins.