Metz : un rachat par un plus grand club ? Le président Serin prêt à imiter Strasbourg !
Le FC Metz peut-il devenir le club satellite d'une grande écurie européenne, à l'image de Strasbourg avec Chelsea ? Le président messin Bernard Serin ne ferme pas la porte à cette éventualité.
Strasbourg bientôt imité ? Racheté en juin 2023 par BlueCo, également propriétaire de Chelsea, le club alsacien est devenu un club satellite des Blues. Cette collaboration avec la formation londonienne a permis au Racing de passer dans une autre dimension, celle d'une équipe désormais candidate à l'Europe chaque saison en Ligue 1.
B. Serin - «Pourquoi pas ?»
Cette réussite donne des idées à certains. C'est le cas notamment du voisin, le FC Metz. Interrogé par RMC ce vendredi sur la possibilité de voir débarquer la multipropriété chez les Grenats, le président messin Bernard Serin ne ferme pas la porte. «Pourquoi pas ?» , a lancé le dirigeant, avant d'applaudir la politique menée par le président strasbourgeois Marc Keller et Chelsea.
«Je lui ai déjà dit bravo pour ce qu'il a fait, parce que Chelsea a une stratégie. Le club anglais recrute les meilleurs jeunes de moins de 21 ou 22 ans en Europe et les place à Strasbourg, finalement cela donne une équipe très compétitive dans le championnat français et permet de jouer une coupe d'Europe. Si les joueurs sont excellents ils vont à Chelsea, s'ils le sont moins ils sont revendus à d'autres clubs. (...) C'est quelque chose de très bien» , reconnaît Serin.
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Oui à la multipropriété, mais...
Pour autant, le patron de Metz place une limite : il ne se voit pas intégrer une grande galaxie, comme le City Football Group. «La multipropriété quand c'est deux clubs, à savoir ici Chelsea et Strasbourg, ça m'a l'air de marcher. Par contre quand il y a 10 ou 15 clubs, ça devient plus problématique, souligne-t-il. Je le vois par exemple avec Troyes, qui se comporte bien cette année en Ligue 2, mais il fait partie de Manchester City tout comme des clubs en Australie, en Amérique du Nord, du Sud... et ça devient quelque chose d'assez compliqué à gérer, on ne voit pas vraiment la philosophie.»
Serin lance un appel aux «16 équipes du haut de l'affiche en Europe»
A Strasbourg, la multipropriété a eu un effet positif sur le plan sportif. En revanche, elle a créé une fracture entre le RCSA et une partie des supporters, qui estiment que cette politique ruine l'identité du club. Pour Serin, les formations comme Strasbourg et Metz n'ont malheureusement pas d'autre choix s'ils souhaitent exister au plus haut niveau dans l'époque actuelle.
«Je comprends la réaction des fans mais l'UEFA est en train d'organiser les choses pour qu'il y ait 16 clubs en Europe qui soient ultra-riches et qui écrasent tout, lance le président messin. Nous il faut se dire que nous ne serons pas dans ces clubs-là. Donc si un jour il y a la possibilité de collaborer avec un club qui fait partie de ces 16 équipes du haut de l'affiche en Europe, je serais ouvert à discuter. Mais pour l'instant il n'y a rien.» En tout cas, le message est désormais passé.
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