PSG : "si on est moins bon, on est mis six pieds sous terre"... Chevalier répond aux critiques

Pas épargné par les critiques depuis son arrivée au Paris Saint-Germain l'été dernier, Lucas Chevalier s'est livré au Figaro. Le gardien parisien évoque la nouvelle pression et les critiques auxquelles il doit désormais faire face.

Chevalier n'est pas épargné par les critiques au PSG.

Transféré en provenance Lille pour 55 millions d'euros (bonus compris) lors du dernier mercato, Lucas Chevalier ne fait pas encore l'unanimité chez les supporters du Paris Saint-Germain. Le gardien de 23 ans, qui a la lourde tâche de succéder à Gianluigi Donnarumma dans la cage parisienne, ne tient pas encore son match référence au PSG.

Peut-être ce mardi (21h) face au Bayern Munich ? Dans une telle affiche, ce serait le moment idéal pour l'ancien Lillois. En attendant, il s'est confié au Figaro sur le virage pris par sa carrière depuis l'été dernier.

L. Chevalier – «si on est moins bon, on est mis six pieds sous terre»

En passant de Lille à Paris, le gardien numéro 2 de l'équipe de France a découvert un niveau d'exigence bien supérieur à celui auquel il était habitué jusqu'alors. «Tout est scruté, tu n'as pas le droit à l'erreur, il faut être bon tout de suite, constate-t-il. Honnêtement, on va chercher des petites choses... Le bon, c'est normal. Le moins bon, ce n'est pas normal.»

Chevalier a déjà connu le moins bon dans la capitale. Il n'a pas toujours rassurant, comme sur son erreur face à l'OM (0-1) le 22 septembre, ce qui lui a valu plusieurs critiques. «Mais finalement, c'est bien d'avoir ça d'entrée de jeu. Je pense que quand on est très bon ici, on est vraiment mis sur un piédestal, plus qu'à Lille. Mais, si on est moins bon, on est mis six pieds sous terre.»

Au PSG, ce n'est «pas le même métier»

Le natif de Calais ne regrette aucunement son choix. Il cherchait cette nouvelle exigence pour franchir une étape supplémentaire dans sa carrière. «Quand on arrive dans l'un des meilleurs clubs du monde, la pression en est tout autre. (...) C'était le moment de quitter Lille. Le projet, un club français, la façon dont le PSG travaille... Forcément, c'est dur, c'est le sport de haut niveau, mais, si je veux avancer dans ma carrière, c'était le moment» , explique celui qui a disputé 127 matchs avec le LOSC.

Le natif de Calais en est à 15 rencontres jouées avec le PSG, où il ne vit pas «le même métier» qu'à Lille : «Ce qu'on me demande, les consignes, la sollicitation dans le match… On touche beaucoup moins de ballons. On me demande des nouvelles choses. J'avais un style de gardien et c'est important que je le garde, mais le staff veut aussi modifier certaines choses afin que je sois en osmose avec l'équipe, jouer un peu plus haut, la gestion des centres, le jeu au pied…» Une adaptation qui demande un peu de temps à l'ex-Dogue, lequel ne se voit pas quitter le club de sitôt : «Déjà, je sens vraiment que le PSG est le genre de club où l'on peut rester très longtemps. Tout est mis en oeuvre pour performer.» A lui d'en profiter.

Pensez-vous que Chevalier a le niveau pour le PSG ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...