Paris FC : l'ambitieux promu se heurte à la réalité de la L1

Promu en Ligue 1, le Paris FC a abordé cette saison 2025-2026 avec de belles ambitions grâce à un budget important. Battus par le FC Nantes (1-2) vendredi, les Parisiens connaissent un apprentissage difficile dans l'élite du football français.

Maxime Lopez aimerait un apprentissage plus rapide.

Malgré des moyens financiers importants, le Paris FC ne peut pas brûler toutes les étapes. Promu en Ligue 1, le club francilien dispose d'un budget estimé entre 120 et 130 millions d'euros pour cet exercice, ce qui le place déjà dans le haut du tableau sur la scène nationale.

Lors du dernier mercato d'été, le PFC a d'ailleurs affiché ses ambitions en investissant quasiment 60 millions d'euros sur le marché ! Soit la 5e équipe la plus dépensière en France sur cette période des transferts.

Le PFC face au mur de la L1

Sur ce début de saison, les hommes de Stéphane Gilli ont souvent montré un visage intéressant dans le jeu. Avec un style offensif et plaisant, les Franciliens font le spectacle, mais restent limités par un manque d'efficacité dans les deux surfaces. Encore vendredi, le Paris FC a été battu par une équipe du FC Nantes (1-2) bien plus efficace. La seconde défaite consécutive des Franciliens, 11es au classement avec 10 points en 9 journées.

«On est très frustré, je n'ai pas voulu parler directement à chaud après le match, a réagi le capitaine Maxime Lopez sur Ligue 1+. Cela fait partie de notre apprentissage en L1, mais ça commence à faire beaucoup. Depuis le début de la saison, à chaque fois qu'on sort d'un match avec un score négatif, ce n'est pas : 'wow, l'adversaire a été meilleur'. C'est : 'oh purée, on aurait pu faire mieux'. Il y avait la place. (...) C'est frustrant, c'est chiant.» Même son de cloche pour l'expérimenté Pierre Lees-Melou. «On le dit et on le répète, la L1, ça se joue sur des détails. On se fait cueillir à froid directement sur le premier but puis on en prend un second sur un coup de pied arrêté. C'est dommage... (...) J'ai l'impression de me répéter à tous les matchs, c'est un club qui vient de L2 et qui est en train de grandir, mais il va vite falloir régler ces détails», a réclamé l'ancien Brestois.

Gilli secoue son groupe

Malgré les qualités techniques du duo Lopez - Lees-Melou dans l'entrejeu et les fulgurances du talentueux Ilan Kebbal sur le plan offensif, le Paris FC manque de folie pour forcer la décision. Et défensivement, l'équipe semble encore trop friable. «Je ne vais pas trop en dire à chaud. Mais ce match confirme nos lacunes depuis le début de saison», a soufflé l'entraîneur du PFC Gilli.

«On manque de personnalité, de caractère, on est friable sur les coups de pied arrêtés, les transitions. On est capable d'amener le ballon jusqu'aux 25 mètres, après on manque de justesse, on fait des mauvais choix. Et à chaque ballon dans notre surface, on est en danger. Il faut être plus équilibrés. Dans les duels, on est parfois trop gentils. Il faut oser davantage aussi», a demandé le coach parisien. Malgré les investissements, le Paris FC doit apprendre pour grandir...

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