Lyon : le bonheur du "pouvoir de l'amitié"
Performant sur le terrain depuis le début de la saison, avec six victoires en sept matchs toutes compétitions confondues, l'Olympique Lyonnais construit en grande partie sa réussite sur le «pouvoir de l'amitié», tel qu'il est décrit au sein du groupe.
L'époque pas si lointaine où il y avait «le clan des Lyonnais» d'un côté, et les autres ensuite, semble désormais un lointain souvenir à l'Olympique Lyonnais. Les recrues tchèques Adam Karabec et Pavel Sulc, bien intégrées et même blagueuses, pourront en témoigner.
En plus de la vraie-fausse relégation administrative en Ligue 2 qui a rapproché les joueurs, ceux-ci se sont soudés comme rarement cet été. Une stratégie humaine qui fonctionne pour les Gones, auteurs d'un très bon début de saison, avec six victoires en sept matchs toutes compétitions confondues, et une place de co-leader au classement de la Ligue 1, en compagnie du Paris Saint-Germain.
Une maxime testée et approuvée : le groupe vit bien
Dans le quotidien L'Equipe ce jeudi, une source proche de l'OL a mis en avant la solidarité du groupe, prêt à «se tuer pour le club, tous les jours», comme l'avait souhaité le directeur technique Matthieu Louis-Jean depuis deux ans. «C'est le cas aujourd'hui, même si ça devrait être la norme», précise-t-elle. Les petites pastilles diffusées régulièrement par la communication du club sur les réseaux sociaux, qui font deviner un effectif soudé, ne sont donc pas mensongères.
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La bascule a sans doute opéré en août, avant la reprise de la L1, lorsque Mahamadou Diawara, depuis prêté au Royal Antwerp, a organisé un barbecue suivi d'une «soirée incroyable» à base de parties de Loups-Garous. Malgré le départ du milieu de terrain, le rituel est resté et l'hôte de ce type de réception change chaque semaine. Il y a donc ce genre d'initiatives, mais aussi des concours de pronostics sur la Ligue des Champions entre quelques joueurs, le plus mauvais devant se farcir le nettoyage des crampons des autres.
Fonseca challenge ses joueurs
Toujours dans cette optique de challenge stimulant et amusant, l'entraîneur Paulo Fonseca a aussi mis sa pierre à l'édifice, en comptant les points obtenus par chaque joueur aux jeux d'entraînement. Le classement s'arrête à chaque fin de mois et les dix meilleurs se voient offrir un cadeau de la part du reste de l'équipe. La méthode rassemble encore plus le groupe, ce à quoi s'emploient également les cadres de l'effectif.
Corentin Tolisso, Moussa Niakhaté ou le revenant Rachid Ghezzal jouent leur rôle à merveille. Ils ont même négocié les primes pour qu'un pourcentage soit reversé aux employés proches du groupe professionnel, une première à l'OL. «Les joueurs pensent à nous et ça donne envie de se dépouiller toute la semaine», se réjouit un membre du staff concerné. Après un mois et demi de compétition, tout le monde semble au diapason, ce qui donne un sens à ce nouveau modèle.
L'Olympique Lyonnais peut-il faire une grande saison grâce à l'ambiance au sein du groupe ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...
