Ballon d'Or : Hakimi seulement 6e, une anomalie ?

Malgré une saison XXL avec le Paris Saint-Germain, le latéral droit Achraf Hakimi a terminé 6e au classement du Ballon d'Or 2025. Si le Marocain se voulait ambitieux, il s'est heurté à une réalité : son poste l'a probablement desservi.

Achraf Hakimi a terminé 6e du Ballon d'Or.

«Si j'ai la possibilité de le gagner, je pense que je le mérite aussi. Après la saison historique que j'ai faite, il n'y a pas beaucoup de joueurs qui ont marqué en quarts, en demies et en finale, alors que c'est plus difficile en tant que défenseur. (...) Les statistiques que j'ai eues cette année, ce ne sont pas celles d'un défenseur normal. Je pense que quand un défenseur fait ça, il mérite plus qu'un attaquant.»

Début août, le latéral droit du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi a défendu sa candidature pour le Ballon d'Or 2025. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions avec le club de la capitale, l'international marocain s'imaginait lauréat de la plus prestigieuse des distinctions individuelles. Lundi, après le Classique perdu sur la pelouse de l'Olympique de Marseille (0-1) en Ligue 1, le défenseur de 26 ans a dû être surpris par son classement final : 6e.

Hakimi, son clan relativise

Dans les faits, Hakimi a donc terminé derrière Ousmane Dembélé, Lamine Yamal, Vitinha, Mohamed Salah et Raphinha. Si les deux premières places semblaient promises à Dembélé et Yamal, le Marocain pouvait prétendre à figurer sur le podium. Déterminant dans le parcours du PSG en C1, l'ancien Madrilène a bouclé une saison 2024-2025 XXL sur le plan statistique pour un latéral : 11 buts et 16 passes décisives en 55 matchs toutes compétitions confondues.

Des références qui lui ont permis de légitimement nourrir l'ambition de viser ce Ballon d'Or. Ce dénouement, en finissant hors du Top 5, doit logiquement représenter une déception pour Hakimi, même si on entourage a tenu à calmer le jeu. «Finir dans les six meilleurs joueurs du monde est déjà une belle fierté», a fait savoir son clan auprès du quotidien L'Equipe ce mardi.

Un défenseur n'est pas jugé de la même manière...

Ce résultat incarne tout de même une confirmation : il est plus difficile pour un défenseur de marquer les esprits et donc de remporter une distinction individuelle. A l'exception de Fabio Cannavaro en 2006, les défenseurs n'ont jamais eu l'opportunité de soulever le Ballon d'Or depuis le début du 21ème siècle. Salah, seulement vainqueur de la Premier League, et Raphinha, gagnant de la Liga, de la Coupe du Roi et de la Supercoupe d'Espagne, méritaient-ils vraiment de devancer Hakimi ? Le débat peut exister. Mais les ailiers de Liverpool et de Barcelone ont un avantage de poids : être des attaquants.

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