Strasbourg : un modèle et des moyens qui font jaser...
Avec 110 millions d'euros dépensés lors du dernier mercato d'été, Strasbourg a été l'un des grands animateurs du marché en France. Une puissance financière qui fait beaucoup parler en raison du lien entre le club alsacien et Chelsea.
Face à la crise des droits TV en France, la majorité des clubs de Ligue 1 ont dû composer avec des moyens financiers limités lors du dernier mercato d'été. Il existe bien évidemment quelques exceptions comme le Paris Saint-Germain, l'Olympique de Marseille... et Strasbourg.
Acheté par BlueCo en 2023, le club alsacien a pris une nouvelle dimension et dispose d'une force économique importante à l'échelle de la L1.
Le modèle de Strasbourg fait parler...
Rien que sur ce mercato, Strasbourg a quasiment dépensé 110 millions d'euros pour un total de 18 arrivées. Surtout, le RCSA a profité de son lien avec Chelsea, également détenu par le consortium américain, pour séduire des cibles ambitieuses et récupérer au passage plusieurs joueurs des Blues, comme Ben Chilwell ou encore Mathis Amougou. Il y a également eu les prêts de Mike Penders, Kendry Paez et Mamadou Sarr, initialement acheté par le club londonien à la formation française pour 14 millions d'euros en juin.
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En France, le modèle strasbourgeois, avec cette passerelle avec Chelsea, commence à faire jaser, selon les informations du quotidien L'Equipe ce jeudi. «Si cela fausse le championnat ? Je ne dirais pas ça, mais il faut bien se rendre compte de leurs investissements et de leur réalité économique, quasiment sans pareil en Ligue 1, a répondu un dirigeant. C'est Top 3 sur ce plan-là, quand on sait ce qu'il y a derrière le club. C'est plus fort que Marseille sur le plan économique.»
La DNCG n'a rien à redire !
Si ce fonctionnement peut faire grincer les dents des autres écuries de L1, il respecte les règles de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Les investissements réalisés par BlueCo à Strasbourg sont d'ailleurs observés «avec satisfaction» par le gendarme financier du football français. Pourquoi ? Car ils avaient été annoncés dès le début du projet et sont intégralement financés. Il s'agit, par exemple, d'une différence très importante par rapport à la gestion de John Textor, qui devait multiplier les montages alambiqués pour trouver des liquidités, à l'Olympique Lyonnais ces dernières années. Strasbourg fait des envieux, mais ne sort pas des clous...
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