Lyon : le club va devoir se serrer la ceinture pendant encore longtemps...

A l'occasion d'une conférence de presse organisée ce mercredi, le directeur général de l'Olympique Lyonnais, Michael Gerlinger, a fait le point sur la situation du club. Malgré les efforts réalisés cet été, la cure d'austérité est loin d'être terminée à l'OL.

Gerlinger était face aux médias ce mercredi.

Après trois journées de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais est la seule équipe avec le Paris Saint-Germain à avoir fait le plein de points. Des résultats qui feraient presque oublier l'été tumultueux traversé par le club rhodanien, passé tout proche d'une relégation en Ligue 2 par la DNCG.

«C'était presque un scénario de faillite»

«Il faut rappeler d'où on vient. On était dans une situation difficile fin juin, et j'ai un peu regardé les chiffres sur la situation depuis la pandémie : l'OL a perdu en moyenne 100 millions chaque année depuis la pandémie (2020). Là, depuis janvier, le club avait déjà perdu 120 millions d'euros» , a expliqué le directeur général Michael Gerlinger lors d'une conférence de presse ce mercredi.

«Et cet été, le scénario où nous étions relégués en 2e division n'était pas vraiment un scénario, c'était presque un scénario de faillite, a poursuivi le dirigeant lyonnais. La raison pour laquelle on a été maintenus, c'était l'injection de cash des actionnaires, surtout Michèle Kang et Ares (le fonds d'investissement), qui ont permis au club de survivre.» Si les Gones ont finalement réussi à sauver leur place dans l'élite en appel, le club doit composer avec des contraintes financières. «On a fait des promesses à la DNCG et à l'UEFA et on va les réaliser» , assure Gerlinger.

Un retour à la normale prévu dans... trois ans

L'OL s'est engagé notamment à réduire sa masse salariale de 50% et devait afficher une balance de transferts largement positive cet été, ce qui a été rendu possible avec le départ de Georges Mikautadze à Villarreal (31 M€ + 5 M€ de bonus). «Dans un monde idéal, il voulait rester et on ne voulait pas qu'il parte. Mais dans la réalité, il est parti. Il fallait faire une dernière vente, c'était notre objectif final. Il l'a compris» , a confié le directeur technique lyonnais Matthieu Louis-Jean, également présent devant les journalistes.

Aujourd'hui, Lyon va un peu mieux financièrement. Mais il lui faudra encore du temps pour s'en remettre totalement. «Pour moi, le chemin le plus probable sera sûrement dans les trois prochaines années pour le club, afin qu'il revienne dans un état normal» , a indiqué Gerlinger. Après les folies sous la présidence de John Textor, l'heure est à la rigueur financière. «On ne va pas prendre les mêmes risques que l'année dernière. On veut aller devant la DNCG et l'UEFA avec la certitude qu'on va survivre» , a-t-il glissé.

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