OM : Véronique Rabiot et sa "très mauvaise défense" du fiston
Poussé vers la sortie par Marseille, Adrien Rabiot est-il présenté comme le grand méchant de l'histoire ? C'est l'avis de sa mère et agente Véronique, omniprésente médiatiquement pour défendre son fils et attaquer la direction phocéenne. Avec une certaine maladresse.

Que s'est-il réellement passé dans le vestiaire de l'Olympique de Marseille après la défaite à Rennes (0-1) vendredi dernier en Ligue 1 ? Adrien Rabiot et Jonathan Rowe se sont battus, et la direction a décidé de pousser le milieu de terrain et l'ailier vers la sortie.
Sans retour en arrière possible, à cause de la «violence inouïe» de cette triste scène, comme l'a déclaré le président phocéen Pablo Longoria. Voilà pour la version du club, tandis que celle de l'ancien Turinois est plus bancale.
Bagarre confirmée, mais banalisée ?
Dans le clan Rabiot, la défense est assurée par la mère et agente du joueur, Véronique. Après la longue interview accordée à RTL, un autre entretien est paru ce vendredi dans les colonnes de La Provence. Et le titre choisi par nos confrères laisse rapidement deviner le ton des échanges : «Ils mentent», accuse-t-elle en Une. Sans nier la bagarre, la représentante de l'international français estime que les dirigeants marseillais, qu'elle dézingue allègrement, exagèrent volontairement pour pousser son fils vers la sortie.
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Un bon axe pour convaincre l'opinion ? «C'est une banalisation de la bagarre et de l'altercation», estime l'éditorialiste Walid Acherchour, qui juge cette défense «très mauvaise». «J'ai envie de lui rappeler que c'est son fils qui a mis une droite à Rowe. Elle donne raison à la direction. S'ils avaient laissé passer cet épisode, ils ne s'en sortaient pas avec un entourage pareil. Ils auraient laissé la possibilité de voir un joueur - ou même un entourage - beaucoup plus grand qu'un club», a-t-il estimé dans l'After Foot, sur RMC.
«En termes d'image, là, c'est Rabiot qui est le plus sali»
Véronique Rabiot a également déclaré que son fils ne devait «rien» à l'OM, pas même des excuses, «car il a payé d'avance». Encore une déclaration maladroite, selon Acherchour. «On ne peut pas ne pas faire de mea culpa. (…) En termes d'image, là, c'est Rabiot qui est le plus sali. En tant que club, je ne vais pas sur Rabiot», a osé celui qui officie également au Winamax FC, avant de rappeler certains évènements passés dans la carrière du joueur, pas toujours irréprochable.
«Je rappelle à Madame Rabiot que si son fils était libre le 16 septembre l'année dernière, c'est parce qu'elle a demandé énormément d'argent à beaucoup de clubs, se retrouvant dans cette situation, a poursuivi Acherchour. Sur les dernières années, il y a constamment eu la volonté de partir libre des clubs, de mettre l'argent au centre de toutes les négociations.» Soit exactement ce que reproche Véronique Rabiot à la direction : ne penser qu'aux sous.
D'après vous, la bagarre suffit-elle à justifier la mise à l'écart de Rabiot ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…