OM : De Zerbi pique sa première colère
Après la défaite à Rennes (0-1) vendredi en ouverture de la saison de Ligue 1, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi a vu rouge. Le technicien italien a recadré ses joueurs dans le vestiaire puis en conférence de presse.

Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour voir Roberto De Zerbi piquer sa première colère de la saison. Juste après la défaite à Rennes (0-1) vendredi en Ligue 1, les journalistes en zone mixte ont pu entendre les «cris de rage» de l'Italien selon les termes de La Provence.
L'entraîneur de l'Olympique de Marseille n'a pas du tout apprécié la prestation de son équipe battue alors qu'elle s'était retrouvée à 11 contre 10 dès la 31e minute, après l'exclusion du jeune Rennais Abdelhamid Aït Boudlal.
De Zerbi recadre ses joueurs
Il est vrai que l'OM, régulièrement gêné par des blocs bas la saison dernière, a encore manqué de créativité. Le discours aurait été différent si Adrien Rabiot et Amir Murillo n'avaient pas trouvé le poteau. Mais leur manque de réussite ne masque pas l'impuissance parfois ressentie. Le club phocéen sortait pourtant d'une préparation encourageante, avec notamment un succès convaincant face à Aston Villa (3-1) samedi dernier. Mais cette victoire a peut-être fait plus de mal que de bien si l'on en croit De Zerbi.
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«Ce qu'il faut comprendre, c'est que dans le football, ce qu'on a fait jusqu'à la veille ne compte en rien, a lâché le coach marseillais en conférence de presse. Le match de la semaine prochaine commence à 0-0 et si on l'emporte, le match suivant aussi commencera à 0-0. Tout le monde n'a pas encore compris que pour être à Marseille, il y a une qualité qui compte plus que tout, c'est la constance, être toujours au même niveau de motivation, d'envie, d'humilité, de sacrifice, de travail. Si dans les moments positifs on pense qu'on est trop fort, et si dans les moments faibles on pense qu'on n'a pas sa place... Eh bien on n'a pas sa place à l'OM.»
L'aveu d'Aubameyang
Sans parler du «but bête» encaissé dans le temps additionnel, De Zerbi a la sensation que ses hommes attendaient que «les buts tombent du ciel». Ce que confirme la réaction de Pierre-Emerick Aubameyang. «Après la pause, on s'est sentis un peu trop à l'aise, a avoué l'attaquant entré à l'heure de jeu. On pensait qu'en supériorité numérique, la différence allait finir par se faire. On n'a pas assez insisté, ni attaqué cette défense de Rennes.» Son explication ne calmera pas le technicien.
Dans les jours à venir, et jusqu'à la venue du Paris FC au Vélodrome samedi prochain, De Zerbi risque de marteler son message. «Si on veut être une grande équipe, on doit faire plus, a répété l'ancien manager de Brighton dans un refrain déjà entendu à plusieurs reprises. Sinon on restera une équipe seulement à moitié aboutie.» Aussi tôt dans la saison, le groupe ne sera pas envoyé en stage commando. Mais l'OM s'est probablement offert une semaine agitée à la Commanderie.
Selon vous, la défaite de l'OM est-elle déjà inquiétante ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …