PSG : la réaction d'orgueil du champion
Dépassé pendant 80 minutes, le Paris Saint-Germain a su se faire violence dans les derniers instants pour renverser Tottenham (2-2, 4-3 t.a.b.) en Supercoupe d'Europe mercredi. Une révolte digne d'un champion d'Europe.

Pendant 80 minutes mercredi, le Paris Saint-Germain a été l'ombre de lui-même. Dominé physiquement et très brouillon techniquement, le club de la capitale se dirigeait vers une défaite logique contre Tottenham en Supercoupe d'Europe.
Puis le PSG a fait honneur à son statut de champion d'Europe. Avec une réaction digne d'un cador pour renverser la situation et soulever, pour la première fois pour une équipe française, ce trophée (2-2, 4-3 t.a.b.).
Lee et Ramos pour sonner la révolte !
Encore mené de deux buts à la 84e minute, Paris a profité d'un Tottenham plus attentiste et des entrées d'Ibrahim Mbaye, de Kang-in Lee et de Gonçalo Ramos pour se ruer sur la cage du gardien Guglielmo Vicario. Relancé par une frappe croisée du Sud-Coréen à la 85e minute, le PSG a ensuite arraché, à la 90+4e minute, la séance des tirs au but grâce à une tête du Portugais. «À 0-2, on s'est dit qu'il n'y avait plus le temps de réfléchir. Il fallait mettre un but pour nous remettre nous dans le match. C'est ce qu'on a fait grâce aux entrées de Gonçalo, Kang-In et Ibrahim, qui nous ont fait énormément de bien. Ils ont apporté beaucoup d'énergie, ils ont fait la différence», a souligné l'attaquant parisien Ousmane Dembélé pour Canal +.
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Lors de la séance des tirs au but, les Parisiens, avec un loupé de Vitinha, ont encore pris un mauvais départ. Mais à nouveau, les hommes de Luis Enrique se sont accrochés et l'ont finalement emporté grâce à un arrêt de Lucas Chevalier devant Micky van de Ven puis un raté de Mathys Tel. «Je suis fier. On n'a pas fait de préparation, mais le football, ce n'est pas que le physique. C'est aussi le ballon, le mental, le placement, la tactique. Ils ont mis deux buts et ils sont beaucoup restés derrière. C'est dangereux de faire ça avec nous», a noté le capitaine Marquinhos. Avec de l'orgueil, cette équipe a bouclé une folle remontée.
Luis Enrique - «on ne mérite pas ce trophée»
Si la victoire finale reste une grande satisfaction, notamment par rapport au caractère affiché par le groupe parisien, l'entraîneur francilien Luis Enrique a dressé un constat cash : Tottenham méritait de gagner. «Pour être honnête, je pense qu'on ne mérite pas ce trophée, parce qu'on a pu voir la différence entre une équipe comme Tottenham, après six semaines d'entraînement, et nous, après seulement six jours. Cela fait une réelle différence. Pendant 80 minutes, on a cherché à jouer notre football, mais il y a eu beaucoup de mauvaises passes, et on a eu la chance de marquer deux buts et d'aller aux tirs au but. C'est le foot, et pour nous c'est un très bon moment», a tout de même apprécié l'Espagnol. A défaut d'être prêt pour avoir le niveau d'un champion, le PSG a eu la réponse d'un champion.
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