PSG : "claque", "rupture totale", "de la folie"... L'Italie s'indigne de la gestion de Donnarumma
Face à la décision du Paris Saint-Germain d'écarter le gardien Gianluigi Donnarumma pour la Supercoupe d'Europe mercredi face à Tottenham, les médias italiens hallucinent du traitement réservé à l'ancien Milanais. Une vraie inquiétude existe pour le portier titulaire de la Nazionale.
La décision est désormais officielle : le Paris Saint-Germain a écarté le gardien Gianluigi Donnarumma pour défier Tottenham mercredi en Supercoupe d'Europe. Un choix fort de la part du club de la capitale afin de montrer la sortie à l'international italien, en fin de contrat en juin 2026 et poussé dehors dès ce mercato d'été après le recrutement de Lucas Chevalier pour 55 millions d'euros (bonus compris).
Sans surprise, la gestion du champion d'Europe avec l'ancien portier de l'AC Milan est vécue comme un manque de respect en Italie !
La presse italienne agacée et inquiète
«La claque à Gigio», titre ainsi La Gazzetta dello Sport, qui décrète un «cas national» pour l'international transalpin. «Après la gifle, la rupture. Et maintenant, un divorce est inévitable entre le PSG et Gianluigi Donnarumma, l'un des acteurs clés du premier triomphe parisien en Ligue des Champions, seul gardien sur la liste des 30 candidats au Ballon d'Or. Titres et honneurs superflus pour Luis Enrique», a pesté le quotidien aux pages roses. Il s'agit d'un thème récurrent chez les médias italiens : la mémoire courte du PSG envers l'un des héros du premier sacre de l'histoire du club en Ligue des Champions.
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Pour Il Messaggero, «la rupture est totale» entre les deux camps et témoigne ainsi d'un «manque de reconnaissance» de Paris envers «l'un des grands protagonistes» de la victoire en C1. «Après Sirigu et Buffon, c'est au tour de Donnarumma, à Paris, ils en veulent aux gardiens italiens», a soufflé le Corriere dello Sport, avec un titre clair : «Par ici la porte !». De son côté, La Repubblica insiste sur «le duel» entre le PSG et un Donnarumma «mis à la porte». Au sein de la presse transalpine, on ressent logiquement une réelle inquiétude par rapport à la Coupe du monde 2026 avec désormais l'espoir d'une solution rapide pour le gardien titulaire de la Nazionale.
Une grande incompréhension
En Italie, il y a donc de l'agacement, de l'inquiétude, mais aussi une grande incompréhension. En France, même si le choix du PSG ne fait pas forcément l'unanimité, il semble compris : face à l'incapacité de s'entendre avec Donnarumma concernant une prolongation, Paris a refusé de subir la situation en tournant la page et en misant dès maintenant sur Chevalier, dont le profil est également plus adapté aux demandes de l'entraîneur Luis Enrique. Mais chez les Transalpins, cette décision est difficile à comprendre.
«Une décision hallucinante du club, a déploré l'ex-portier de l'Inter Milan Gianluca Pagliuca pour La Stampa. Il a été déterminant dans presque tous les matchs de Ligue des Champions la saison passée. C'est le meilleur gardien du monde, je pense que ça peut valoir quelques millions en plus de salaire. (...) Ses lacunes au pied ? Je comprends que le rôle de gardien a pu évoluer dans le temps, mais l'important, ça reste les arrêts. Et Gigio n'a pas les pieds carrés non plus.»
Ton similaire chez l'ancien dernier rempart de l'AC Milan Christian Abbiati. «Il y a de la folie dans tout ça. Ou alors, il s'est passé quelque chose qu'on ne sait pas et alors ok, ça les regarde... Ou alors c'est quelque chose qui n'a aucune explication logique... Il a réalisé des arrêts incroyables en Europe la saison passée, peu de gardiens auraient pu les faire», a-t-il jugé pour La Gazzetta dello Sport. Après une saison 2024-2025 historique au PSG, Donnarumma et l'Italie tombent de haut...
La Une de La Gazzetta dello Sport - «La claque à Gigio»
La Une du Corriere dello Sport - «Par ici la porte !»
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