PSG : excès de confiance et adversaire sous-estimé ?
Après avoir remporté de fort belle manière la finale avant l'heure contre le Real Madrid (4-0) dans le dernier carré, le Paris Saint-Germain s'est écroulé de manière surprenante face à Chelsea (0-3) dimanche. Un excès de confiance de la part des hommes de Luis Enrique ?

Voir de l'arrogance là où il n'y en a point revient-il à en faire preuve ? Avant la finale de la Coupe du monde des clubs, largement remportée par Chelsea face au Paris Saint-Germain (3-0), rares sont ceux qui donnaient la moindre chance aux Blues.
Parmi ces quelques optimistes, on retrouvait justement les joueurs d'Enzo Maresca, et notamment le capitaine Reece James : «Tout le monde fait l'éloge de notre adversaire, mais nous nous sommes bien préparés et nous allons gagner», annonçait-il la veille. Des propos pointés du doigt en France, et finalement tellement justes.
M. Gusto - «beaucoup de gens ont mal parlé sur nous»
Dès le coup d'envoi, Chelsea a fait ce que trop peu d'équipes ont réussi à faire contre les Parisiens cette saison : agresser pour ne pas se faire agresser. Et, en 43 petites minutes, les Londoniens ont pris la mesure de leurs adversaires pour sécuriser le trophée grâce au génie Cole Palmer, auteur de deux buts (22e, 30e) et une passe décisive pour Joao Pedro (43e). En face, les champions d'Europe et de France n'ont jamais réussi à trouver la solution. Comment l'expliquer ?
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Chez les Blues, on suspecte l'excès de confiance. Les joueurs, eux, l'ont clairement interprété de la sorte. «C'est une très grand fierté. C'était l'un de nos objectifs, on l'a atteint et on est super content pour le club, pour nous. On sait que beaucoup de gens ont mal parlé sur nous et ne nous ont pas respectés. On a montré qu'on méritait de gagner ce trophée», a savouré le latéral droit Malo Gusto, auteur d'une belle prestation dans son couloir avec une passe décisive pour Palmer.
Des Blues «morts de faim»
Pour l'ancien portier parisien Jérôme Alonzo, les Rouge et Bleu ont aussi perdu la rencontre à cause de l'attitude conquérante des Blues. «Le PSG a-t-il sous-estimé Chelsea ? Il y a toujours des jours où tu passes à côté et l'écart réel entre Chelsea et le PSG n'est pas de trois buts. Je pense toujours que le PSG est une meilleure équipe. Mais, cette fois, ça s'est joué notamment sur le plan athlétique et mental», a estimé le consultant dans L'Équipe.
«On aurait dit que le PSG jouait le cinquième match de sa saison quand Paris, tout de suite, a vite plongé, a poursuivi l'ancien dernier rempart. (…) Les Blues, eux, sont rentrés dans le match comme des morts de faim. Ils ont dû se dire : quitte à prendre une valise comme tout le monde, on va les agresser et puis on verra bien.» La tactique idéale face aux Parisiens ? Visiblement. À Luis Enrique d'analyser la rencontre comme il se doit pour éviter de nouvelles gifles similaires à l'avenir…
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