PSG : pas question de baisser la garde

Déjà auteur d'un quadruplé cette saison, le Paris Saint-Germain se tient à 90 minutes (ou un peu plus) d'un sacre historique en Coupe du monde des clubs. Opposés à Chelsea ce dimanche (21h), les Parisiens ont une occasion unique de graver leur nom dans le marbre. Et pas question de tout gâcher maintenant.

Luis Enrique vise la saison parfaite.

C'est un rendez-vous pour marquer l'histoire. Quatre trophées en poche, un parcours impressionnant face aux plus grands d'Europe et un collectif en pleine confiance : le Paris Saint-Germain version 2024-2025 s'avance vers la finale de la Coupe du monde des clubs comme un géant aux ambitions assumées.

Mais s'il ne reste plus qu'un match, ce n'est pas le moment de relâcher la pression. En face, Chelsea rêve de faire tomber le «boss final» et d'inscrire son nom au palmarès de cette nouvelle mouture de la compétition. Dans les rangs parisiens, le mot d'ordre est clair : rester concentré jusqu'au bout pour ne rien laisser filer.

Finir le travail

Une saison parfaite. C'est ce que vise désormais le PSG. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions, le club de la capitale peut réaliser un quintuplé historique. Le parcours vers cette finale a été sans pitié : succès éclatants contre l'Atletico Madrid (4-0), les Seattle Sounders (2-0), l'Inter Miami (4-0), le Bayern Munich (2-0) et le Real Madrid (4-0), avec pour seule ombre un revers anecdotique face à Botafogo (0-1). Et sur la scène européenne, Paris a fait plier toute la Premier League en battant Manchester City, Liverpool, Aston Villa et Arsenal. Ne manque plus que Chelsea… et Tottenham en Supercoupe d'Europe pour réaliser le «perfect» .

Mais dans les discours comme dans l'attitude, Paris refuse tout triomphalisme. Lucide et concentré avant ce grand rendez-vous, Marquinhos l'a rappelé en conférence de presse en bon capitaine. «C'est une opportunité en or pour nous. Dans quatre ans, on ne sait pas où on sera. Ce serait une saison parfaite, et ce sera très dur à reproduire» , a prévenu le défenseur central brésilien. Le message est passé dans tout le vestiaire, et il est on ne peut plus clair : ce match est bien plus qu'un simple bonus. Il s'agit de conclure un exercice exceptionnel par un sacre planétaire. Une façon aussi d'entrer pour de bon dans la légende du football de clubs après plus d'une décennie à collectionner les désillusions.

Chelsea pris très au sérieux

Écraser le Real Madrid (4-0) en demi-finale n'a pas fait tourner la tête à Luis Enrique, bien au contraire. L'entraîneur espagnol s'est montré ferme : pas question de sous-estimer Chelsea. «Celui qui pense que ce match va être une formalité ne connaît rien au foot» , a lancé le coach parisien devant la presse. Enzo Maresca a redonné une vraie identité de jeu aux Blues, vainqueurs de la Ligue Conférence. Pressing, relances courtes, transitions rapides... Autant d'atouts que le PSG devra maîtriser s'il veut imposer sa loi. «C'est une équipe très complète. On va aborder ce match en se donnant à 100 %» , a promis Luis Enrique, conscient qu'il est lui aussi à 90 minutes (voire un peu plus) d'un énorme exploit.

Ce discours de prudence résonne aussi chez les joueurs. Révélation de la saison avec ses 16 buts et 16 passes décisives en 60 matchs depuis son arrivée dans la capitale, Désiré Doué incarne parfaitement la fraîcheur et l'ambition de ce groupe. «On veut que tout le monde aime le PSG par notre football. Mais il faudra répéter la même performance et les mêmes attitudes contre Chelsea» , a souligné l'ancien Rennais. «C'est aussi pour nous une occasion de tout gagner. Cela voudrait dire qu'on a atteint notre objectif cette saison.» Si Paris continue à avancer avec sérieux et humilité, le rêve peut devenir réalité ce dimanche. Chelsea est prévenu : le PSG veut finir le travail.

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