Montpellier : remonté, Khazri règle ses comptes !
Très critiqué à Montpellier, Wahbi Khazri est sorti du silence. L'attaquant héraultais s'est lâché dans une sortie médiatique où personne n'est épargné, à commencer par son ancien entraîneur Michel Der Zakarian.
Wahbi Khazri avait besoin de vider son sac. Et c'est notamment dans un entretien accordé à L'Equipe que l'attaquant de Montpellier a choisi de régler ses comptes.
Le Montpelliérain en fin de contrat termine une saison difficile avec 29 apparitions en Ligue 1, dont seulement 10 titularisations (1 but et 1 passe décisive). Bien sûr, l'international tunisien admet qu'il n'a pas toujours répondu aux attentes.
Khazri répond à Der Zakarian
Mais pour sa défense, Khazri a commencé par pointer du doigt Michel Der Zakarian. L'ancien entraîneur du MHSC, licencié en octobre dernier, avait sévèrement taclé l'attaquant et Téji Savanier pour leur surpoids. «Un soi-disant coach part, il sort les pistolets et balance des grenades, a réagi l'ancien Rennais. Vous pensez vraiment qu'avec Téji Savanier, on a 5 voire 8 kilos en trop, pour reprendre ses propos ? Si c'était le cas, tu ne peux pas jouer à ce niveau. On aurait "pété" à tout va.» Au lieu d'enchaîner les blessures musculaires, Khazri assure que ses données GPS montrent que son niveau physique n'a rien à envier à celui de ses coéquipiers.
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Mais ça, les supporters s'en fichent et partagent l'avis de Der Zakarian sur son hygiène de vie. «Une calzone pour Khazri, un casse-dalle pour Téji» , avait chambré le public de la Mosson lors de leur entrée contre Reims (0-0) le 27 avril. Face à ce genre de moquerie, difficile de rester insensible. «Je ne fais pas mon Calimero. Mais cette année, tout le monde m'en veut, a-t-il constaté. Dès qu'il y a un problème, c'est de ma faute. Je suis le coupable idéal. Tout est fait pour essayer de me nuire. Par exemple, des photos trafiquées me montrant dans la salle de musculation ont été publiées sur les réseaux sociaux.»
La direction également ciblée
Vexé par les sifflets, et persuadé de jouer les bouc-émissaires, le natif d'Ajaccio voit pourtant d'autres coupables. «Certaines personnes, chacune dans son registre, n'ont pas assumé leur incompétence et leur niveau» , a-t-il accusé en pensant principalement à la direction, coupable selon lui de ne pas avoir suffisamment compensé certains départs importants comme ceux de Stephy Mavididi, Elye Wahi ou Valère Germain ces dernières années. Résultat, le MHSC possède «l'équipe la plus faible de Ligue 1» à ses yeux. Et le classement de la lanterne rouge officiellement reléguée lui donne raison.
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