Coupe du Roi : le cirque du Real avant la finale...

Agacés par les critiques incessantes de Real Madrid TV, les arbitres désignés pour la finale de la Coupe du Roi ce samedi (22h) ont poussé un coup de gueule. Une réaction inacceptable pour l'adversaire du FC Barcelone qui a sérieusement perturbé l'avant-match.

Le président du Real Florentino Pérez a demandé à changer les arbitres de la finale.

A quoi joue le Real Madrid ? Avant la finale de la Coupe du Roi contre le FC Barcelone ce samedi (22h), la Maison Blanche s'est donnée en spectacle.

Le cirque a commencé jeudi après le traditionnel numéro de Real Madrid TV. La chaîne officielle des Merengue a ciblé l'arbitre Ricardo De Burgos Bengoetxea, jugé incompétent pour un match de cette importance.

Les larmes n'ont pas attendri le Real

Comme d'habitude, le corps arbitral aurait pu ignorer ces attaques. Mais cette fois, les officiels désignés pour la rencontre étaient attendus en conférence de presse vendredi. L'arbitre principal, en larmes au moment d'évoquer les conséquences des critiques sur son fils, et son assistant à la VAR Pablo González Fuertes n'ont pas caché leur lassitude, au risque de semer le doute sur leur impartialité.

Dans un premier communiqué, le Real a en effet dénoncé «l'animosité et l'hostilité claires et manifestes de ces arbitres» . D'où la demande formulée auprès de la Fédération espagnole afin de changer les hommes en noir choisis pour la finale. Sans surprise, l'instance a refusé, lançant ainsi la deuxième partie du show madrilène. Le club dirigé par Florentino Pérez, qui avait déjà dénoncé un système arbitral «corrompu de l'intérieur» en février dernier, a zappé la conférence de presse, l'entraînement au stade et le dîner officiel avec les dirigeants du Barça.

L'Atletico recadre le Real

La presse locale évoquait même l'idée d'un boycott de la finale, avant le démenti de la Maison Blanche dans un nouveau communiqué. La rencontre à Séville se jouera bien, mais dans un climat particulier. L'hostilité évoquée par le Real sera bien présente, notamment après la réaction de Javier Tebas. «Ce n'est pas du football, c'est une prise de pouvoir» , a lâché le patron de la Liga sur X, où l'Atletico Madrid s'est également indigné. «C'est insupportable, a réagi l'autre cador madrilène. Il faut arrêter de ternir l'image du football espagnol.» Surtout avant l'une des affiches les plus suivies dans le monde.

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