ASSE-Lyon : Stassin, la DTA n'accuse pas seulement Letexier

Au lendemain du derby entre l'AS Saint-Etienne et l'Olympique Lyonnais (2-1), la Direction Technique de l'Arbitrage (DTA) s'est prononcée sur le cas Lucas Stassin. L'attaquant des Verts, auteur d'un vilain geste sur Corentin Tolisso, méritait le carton rouge initialement sorti par François Letexier. La DTA a donc également ciblé son assistant à la VAR.

L'arbitre François Letexier n'a pas été aidé par son assistant à la VAR.

Sans surprise, la Direction Technique de l'Arbitrage (DTA) confirme ce que tout le monde sait déjà. Pour son intervention dangereuse sur le Lyonnais Corentin Tolisso lors du derby (2-1 pour l'AS Saint-Etienne) dimanche, Lucas Stassin méritait bien l'exclusion directe.

L'attaquant stéphanois a d'abord écopé d'un rouge logique. Mais François Letexier, étrangement appelé par la VAR, a visionné les images et changé la couleur du carton. Et tant pis si le milieu rhodanien devait sortir sur civière.

Delajod pointé du doigt

Selon le président des Gones John Textor, l'arbitre de Ligue 1 a reconnu son erreur dans la soirée. Celui que l'on considère comme le meilleur officiel français devait donc s'attendre à la correction de ses supérieurs dans leur traditionnel débrief. La DTA l'estime évidemment fautif, mais peut-être pas autant que son assistant à la VAR Willy Delajod.

«Conformément au protocole d'assistance vidéo à l'arbitrage, il appartient à l'arbitre vidéo de définir si la décision initiale prise par l'arbitre est une « erreur manifeste» », souligne l'organe de la FFF. Il est clair que le carton rouge était loin d'être une folie de Letexier. Alors «même si la description du geste du joueur stéphanois fournie par l'arbitre central à l'arbitre vidéo est imparfaite, l'envoi des images en bord de terrain n'était pas attendu» , peut-on lire dans le texte qui reproche également à Delajod le choix des ralentis envoyés.

Les mauvais angles envoyés

«Par ailleurs, face aux images, il aurait été souhaitable de proposer à l'arbitre d'autres angles de caméras (notamment celui de la caméra « loupe gauche» ) qui auraient alors permis d'identifier avec davantage de précision la nature du geste et d'éviter que l'arbitre n'infirme sa décision initiale : le carton rouge n'avait donc pas vocation à être corrigé », a conclu la DTA sans épargner Letexier, mais surtout son assistant à l'origine de la véritable erreur manifeste…

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