OM : ce gros problème que De Zerbi doit résoudre
Toujours 3e au classement mais à l'arrêt ces dernières semaines dans le sprint final pour la course à la Ligue des Champions, l'Olympique de Marseille doit surtout corriger un problème de mentalité, d'après l'entraîneur phocéen Roberto De Zerbi.

À cinq journées de la fin de la saison en Ligue 1, la dynamique de l'Olympique de Marseille, longtemps 2e au classement et bien parti pour une qualification aisée en Ligue des Champions, inquiète sérieusement.
Avant de recevoir la lanterne rouge Montpellier samedi au Vélodrome, l'écurie phocéenne, désormais 3e derrière l'AS Monaco, a perdu cinq de ses sept derniers matchs.
La tactique n'est pas le souci
Si son 3-4-2-1, système adopté depuis le mois de novembre, se trouve de plus en plus remis en cause, l'entraîneur Roberto De Zerbi estime que la tactique n'a rien à voir avec les problèmes rencontrés par son équipe. «Je peux tout changer à tous les matchs. C'est le cerveau et le coeur qui font changer les choses, pas la tactique. Je suis fou de tactique, mais ce n'est pas le problème de l'OM. Quand tu as la tête et le coeur, tu peux tout changer et obtenir des résultats. Sans ça, l'aspect tactique ne compte pas», a estimé le manager italien, ce vendredi en conférence de presse.
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Le coeur de tous les maux d'après lui ? Une question de mentalité. «On aurait pu avoir beaucoup de points d'avance sur le 4e ou le 5e. Des joueurs ont été blessés, des joueurs importants ont eu une baisse sur le plan physique... Toute l'année, j'ai parlé de la mentalité. C'est le problème qui n'a sans doute pas été résolu. (...) C'est à moi de trouver la solution. Parfois, il faut être dur avec les joueurs. Parfois, il faut les féliciter, les embrasser... Quelque chose nous manque, il n'y pas d'autres explications. Personne ne fait exprès, on est tous engagés à 200%», a insisté le technicien.
De Zerbi s'agace sur son image
Deux semaines après l'actualité très chaude autour du club, marquée par un début de mutinerie des joueurs suite au refus de De Zerbi de diriger une séance d'entraînement après la défaite à Reims (1-3), le Transalpin a profité de cette intervention médiatique pour décoller une nouvelle fois cette image de tyran qui lui est associée.
«On m'a vendu comme un criminel, ce n'est pas le cas. Depuis le 6 juillet et jusqu'à aujourd'hui, je donne tout pour ce maillot et pour ce club. J'ai toujours été professionnel. J'ai parfois fait des erreurs et j'en ferai encore dans ma carrière. Mais ça m'énerve quand des choses qui ne sont pas vraies sortent dans les journaux. Je fais les choses de bonne foi, je veux juste aider le club à se qualifier en Ligue des Champions, que l'équipe puisse jouer le mardi ou le mercredi soir», a promis De Zerbi. Réponse de l'OM attendue sur le terrain face au MHSC.
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