PSG : la commission de discipline répond à Véronique Rabiot

Insultée lors du Classique au Parc des Princes le 16 mars, Véronique Rabiot ne comprend pas les sanctions infligées au Paris Saint-Germain. Par l'intermédiaire de son président Sébastien Deneux, la commission de discipline de la LFP s'est justifiée.

Adrien Rabiot et sa mère ont été insultés au Parc des Princes.

Encore une semaine difficile pour Véronique Rabiot. Ces derniers jours, on peut dire que la mère et conseillère d'Adrien Rabiot a perdu deux batailles.

L'une concerne sa pétition mise en ligne lundi afin d'améliorer les comportements dans les stades. Une initiative seulement soutenue par un peu plus de 6 000 personnes.

Le contenu des banderoles non jugé

Insultée lors du Classique au Parc des Princes le 16 mars, l'auteure de la pétition a été «très, très surprise» par ce flop. Mais le plus gros coup dur a été porté par la commission de discipline.

Mercredi, l'organe de la Ligue de Football Professionnel a infligé au Paris Saint-Germain une fermeture partielle de la tribune Auteuil pour un match (contre Le Havre le 19 avril), ainsi qu'une amende de 20 000 euros. «C'est comme s'il n'y avait pas de sanction» , s'agaçait Véronique Rabiot en dénonçant un traitement de faveur accordé au club francilien, libre de fêter son probable titre en Ligue 1 ce samedi avec tout son public.  Accusée, la commission de discipline aurait pu garder le silence, comme souvent. Mais son président Sébastien Deneux a tenu à se justifier. «Le principe essentiel qui guide les décisions, c'est celui de la proportionnalité, a expliqué le dirigeant sur la chaîne L'Equipe. J'entends bien l'émotion de madame Rabiot et c'est totalement normal. Cette banderole était inadmissible, nauséabonde et absolument dégueulasse. Mais ce n'est pas notre sujet premier. Notre sujet premier, c'est d'évaluer la responsabilité du PSG.»

Les efforts du PSG

«(…) Ce qui nous est apparu, c'est qu'avant le match, le PSG avait fait énormément d'efforts, avait fait énormément de communication, avait travaillé avec ses groupes de supporters pour qu'il y ait le moins d'incidents possibles, a noté Deneux. (…) J'entends dire que le PSG le savait et qu'ils n'ont rien fait, mais ce n'est pas vrai. Les banderoles ne sont pas restées longtemps, elles sont restées une ou deux minutes. Si le PSG avait envie de se taper Rabiot et sa famille, je ne vois pas pourquoi ils ont tout fait pour que les banderoles n'apparaissent pas.» Finalement, le seul véritable reproche adressé au PSG, c'est l'absence d'identification individuelle des coupables.

Cette défaillance a quand même valu une sanction sévère aux yeux de la commission, dont le barème ne prévoit que des amendes pour ces faits. Quant à la fermeture de tribune ajoutée au verdict, Deneux défend son timing et assure que le dossier a été géré comme tous les autres. Certains estiment que Paris aurait pu écoper d'une fermeture plus lourde. «Mais quand on ferme tout un stade ou toute une tribune, on a plein de gens qui viennent nous dire que c'est une sanction collective, que c'est un scandale absolu» , s'est défendu le patron de la commission, attendu au tournant sur le prochain cas similaire.

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