Lens : prime retirée, problème d'ego... Nzola accuse le coup
Prêté avec option d'achat par la Fiorentina l'été dernier, M'Bala Nzola ne devrait pas s'éterniser au RC Lens. Le comportement du buteur angolais a déjà entamé la patience des dirigeants des Sang et Or, qui lui ont supprimé une partie de sa prime d'éthique.

Censée combler le départ d'Elye Wahi à l'Olympique de Marseille - depuis revendu à l'Eintracht Francfort - l'arrivée de M'Bala Nzola lors du dernier mercato d'été n'a pas répondu aux attentes de la direction du RC Lens.
Prêté par la Fiorentina, avec une option d'achat estimée à 8 millions d'euros, l'attaquant de 28 ans ne devrait pas prolonger son séjour dans l'Artois, où son comportement fait l'objet de crispations.
Une prime d'éthique partiellement supprimée
De retour sur les terrains samedi lors de la victoire lensoise contre Rennes (1-0) en Ligue 1, après deux matchs de suspension, Nzola, entré à la pause, a livré 45 minutes quelconques. Pas de quoi redorer son image, égratignée par son expulsion à Nantes (1-3), le 23 février, lorsqu'il avait envoyé le ballon en direction de l'arbitre Jérôme Brisard, qui venait de siffler une faute contre lui.
Un geste qui lui a coûté une partie de la prime d'éthique habituellement versée aux joueurs en fin de saison, d'après les informations de La Voix du Nord. Néanmoins, c'est surtout le comportement en dilettante de l'attaquant international angolais qui ne plaît pas en interne. Nzola a beau être le meilleur du club, avec 6 réalisations en L1, son état d'esprit lui a déjà été reproché par l'entraîneur Will Still.
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Still lui a demandé de mettre son ego de côté
En février dernier, lors d'un entretien accordé à la chaîne YouTube officielle de la L1, le manager belgo-britannique avait dévoilé une anecdote remontant au mois de janvier, quand Lens s'était imposé au Havre (2-1) alors que Nzola, mécontent de commencer le match sur le banc, avait refusé de participer au traditionnel décrassage d'après-match des remplaçants. «Après le match, je vais chez lui et je lui dis : Nzo, j'aurais préféré qu'aujourd'hui tu rentres, que tu mettes un but et que tu viennes me claquer un doigt d'honneur devant la gueule vingt secondes après. Plutôt que de tirer la tronche, de refuser de courir après le match pour le décrassage et de faire tout un cinéma», a révélé l'ancien technicien du Stade de Reims.
«L'équipe, elle n'a pas besoin de ton ego. Si tu as une mauvaise énergie à mettre, tu la mets sur moi, je suis prêt à l'encaisser. Mais tu dois toujours mettre l'équipe et le groupe devant tout ça», avait détaillé le coach de 32 ans. Nzola lui avait répondu de la meilleure des manières en ouvrant le score face au Paris Saint-Germain (1-2) la semaine suivante. Un feu de paille…
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