LFP : sa proximité avec Al-Khelaïfi et les critiques, la mise au point de Labrune
Critiqué pour sa gestion et pointé du doigt pour son lien avec son homologue du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi, le président de la Ligue de Football Professionnel Vincent Labrune a tenu à se défendre. En apportant également une réponse à ses détracteurs.

«Il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent. Pour ma part, j'étais concentré sur une seule mission : que les clubs reçoivent l'argent qui leur était dû.»
Malgré la tempête traversée par le football français, le président de la Ligue de Football Professionnel Vincent Labrune, pourtant ciblé par de nombreuses critiques, s'est fait très discret sur le plan médiatique. Ce vendredi, le patron de la LFP a décidé de réaliser une mise au point.
Al-Khelaïfi, Labrune voit de la calomnie
Ces dernières semaines, l'ex-dirigeant de l'Olympique de Marseille a notamment été pointé du doigt pour sa relation avec le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi. Mais de son côté, Labrune a assuré son indépendance par rapport au Qatari, également boss du groupe beIN Sports. «Après, les reproches que l'on me fait sur mes liens avec Nasser et le Qatar sont absolument incompréhensibles. De quoi parle-t-on ? On parle de calomnies et de fantasmes», a-t-il soufflé pour le quotidien L'Equipe.
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«Je rappelle que Nasser Al-Khelaïfi ne m'a pas soutenu quand j'étais candidat à la présidence de la Ligue, en 2020, et que c'est moi qui aie mis fin, en 2023, au contrat de commercialisation de beIN concernant les droits TV internationaux qu'ils avaient depuis près de 10 ans. C'est un fait. (...) Remercier des gens qui participent à notre économie (210 M€ au total, ndlr), ce n'est pas être soumis. Je ne suis pas inféodé à Nasser Al-Khelaïfi. Cette idée, totalement fausse, n'est bâtie sur rien et elle est totalement diffamatoire», a déploré Labrune.
Victime d'une campagne contre lui ?
Malgré de nombreux détracteurs, le président de la LFP continue de défendre son bilan et sa gestion. Et face aux critiques qui s'abattent sur lui, Labrune a surtout l'impression d'être ciblé par un groupe pour le faire tomber. «Mon rôle ? C'est en effet beaucoup d'ennuis et peu de plaisir. Ma seule boussole c'est l'intérêt général», a-t-il répondu.
«Mais je ne suis pas dupe qu'il y a un petit groupe d'individus, depuis 2024, qui s'est organisé pour nuire aux intérêts du football français en général, aux miens en particulier, et à ceux du président du PSG. Ce sont ceux qui n'ont jamais accepté le résultat de l'élection de septembre dernier où je rappelle que j'ai été élu à 86%», a terminé Labrune. Autant dire que l'heure de la remise en question n'a pas encore sonné...
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