Auxerre-OM : la DTA donne raison à l'arbitre

Ciblé par Pablo Longoria à la suite de deux décisions litigieuses lors de la défaite de l'Olympique de Marseille à Auxerre (3-0), dimanche dernier en Ligue 1, Jérémy Stinat peut compter sur la DTA. La Direction Technique de l'Arbitrage a donné raison à l'homme de 46 ans et ses collègues.

Derek Cornelius a été exlu après l'heure de jeu à Auxerre.

Comme après toutes les journées, la Direction Technique de l'Arbitrage de la FFF se penche sur les actions litigieuses qui ont fait parler sur les pelouses de Ligue 1.

A l'occasion du match remporté par Auxerre sur l'Olympique de Marseille (3-0), dimanche dernier, deux séquences ont fait jaser, poussant Pablo Longoria à critiquer de manière véhémente l'arbitre Jérémy Stinat et d'une «corruption» dans le football français dont serait victime le club phocéen.

Pas de penalty pour Merlin

La première concerne le penalty non accordé à Quentin Merlin. Le latéral gauche marseillais s'est écroulé dans la surface après un contact avec Gabriel Osho. Pour la DTA, la décision prise par l'ancien joueur de Bordeaux était la bonne. «Concernant la situation de potentiel penalty dans la surface de réparation auxerroise, les images montrent que le défenseur ne commet aucune faute par imprudence, même s'il ne touche pas le ballon» , peut-on lire dans le rapport publié mardi.

«Le contact de son bras gauche sur le haut du corps de l'attaquant marseillais ne saurait justifier à lui-seul une décision de pénalty. Par ailleurs, le pied droit du défenseur se pose au sol en dehors de la trajectoire du joueur marseillais, avec le pied droit de ce dernier qui vient heurter le talon du défenseur. Par conséquent, le pénalty n'était pas attendu et la bonne décision a été prise sur le terrain» , rajoute le texte, alors que l'AJA s'est vu refuser un but pour une position de hors-jeu dans la continuité de l'action.

Cornelius, une expulsion logique

La seconde concerne le carton rouge distribué à Derek Cornelius pour une intervention rugueuse sur Hamed Junior Traoré. Là-aussi, la DTA s'est rangée derrière l'homme de noir, qui a réalisé le bon choix en renvoyant le défenseur central canadien au vestiaire. «Même si le joueur marseillais n°13 joue d'abord le ballon, son geste est réalisé sans maîtrise car son genou gauche vient percuter directement le bas du dos de son adversaire, avec vitesse et intensité» , explique l'instance.

«Les images montrent ainsi clairement que la faute est commise de manière inconsidérée, c'est-à-dire sans tenir compte du caractère dangereux ou des conséquences de son acte pour son adversaire. Conformément aux lois du jeu, le joueur fautif devait donc recevoir un avertissement. Puisqu'il s'agissait du second carton jaune reçu, le joueur marseillais n°13 devait donc bien être exclu de l'aire de jeu» , termine la DTA, qui n'a rien à redire sur l'arbitrage de l'homme de 46 ans dans cette rencontre.

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