Lyon : si loin, si proche...
En dépit de ses limites, l'Olympique Lyonnais a failli tenir tête au Paris Saint-Germain (2-3) dimanche en Ligue 1. La marche reste un peu trop haute mais les progrès depuis la dernière confrontation sont significatifs.

Hors-sujet lors de ses quatre dernières rencontres face au Paris Saint-Germain, l'Olympique Lyonnais a certes perdu une cinquième confrontation consécutive (2-3) dimanche en Ligue 1, mais pourra davantage se servir d'un tel contenu dans le futur.
Lyon risque cependant de regretter d'avoir attendu les 20 dernières minutes pour jouer, même si évidemment, la prise de risque sur un match entier face au PSG peut s'avérer presque suicidaire.
Peu d'occasions concédées, mais le néant offensif
Comme l'avait souligné l'entraîneur Paulo Fonseca avant la partie, l'aspect défensif a beaucoup été travaillé, et cela s'est vu. Assez désorganisée et presque incapable de gérer une transition défensive sous les ordres de Pierre Sage, ce qui l'avait amenée à subir beaucoup d'occasions franches, l'arrière-garde rhodanienne, grâce à sa compacité et sa forte densité dans l'axe, n'a finalement concédé que très peu d'opportunités dangereuses. Seule vraie alerte en première période : la glissade de Lucas Perri dont a failli profiter Ousmane Dembélé sur une ouverture en profondeur de Khvicha Kvaratskhelia, avant le retour in extremis de Clinton Mata sur sa ligne.
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La contrepartie ? Le premier acte a été infernal dans l'utilisation du cuir : 25% de possession, un seul tir, une ligne médiane quasiment jamais franchie, des duels systématiquement perdus, pas un joueur à plus de 20 ballons touchés (seulement 10 pour Nemanja Matic)... Puis en seconde, Lyon a légèrement rééquilibré les débats, même s'il a fallu que Perri se détende sur une belle frappe de l'ancien Napolitain. Mais le Brésilien n'a rien pu faire sur les magnifiques mouvements collectifs conduisant aux buts d'Achraf Hakimi, ni sur l'exploit individuel de Dembélé.
Les entrants ont tout changé
Fonseca pourra tout de même se demander s'il n'a pas lancé ses deux premiers jokers un peu trop tardivement, parce que sans basculer du tout au tout, la physionomie du match a changé lorsque Thiago Almada et Alexandre Lacazette sont entrés en jeu après le deuxième but, et plus nettement encore quand Georges Mikautadze et Ainsley Maitland-Niles les ont rejoints sur le terrain à 10 minutes de la fin. Le Géorgien s'est immédiatement signalé en mystifiant Marquinhos sur l'une de ses premières touches de balle avant de servir en retrait Rayan Cherki, auteur de la réduction de l'écart.
Pas abattus par la réplique immédiate du PSG, les Lyonnais ont repris d'assaut la cage de Gianluigi Donnarumma, et quelques instants après un retourné de Mikautadze sauvé par l'Italien, Corentin Tolisso relançait à nouveau le suspense, sur un centre du latéral anglais, décalé par l'ancien Messin, décidément dans tous les bons coups. Dans un temps additionnel haletant, où l'OL s'est procuré deux opportunités de 3-3, sur une reprise de Mikautadze contrée par Marquinhos et un centre-tir de Maitland-Niles écarté d'une manchette par Donnarumma, le miracle a failli opérer. Un réveil tout de même trop tardif, mais cela donnera sans doute des idées à Fonseca qui, au micro de DAZN, s'est dit «très optimiste pour le futur».
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