Real : le tacle de Tebas, la moquerie de l'Atletico... Ambiance tendue avant le derby
Samedi (21h), le Real Madrid et l'Atletico Madrid s'affrontent dans le choc de la 23e journée de Liga. Un derby sous tension suite à la récente plainte de la Maison Blanche sur l'arbitrage en Espagne.

Le derby qui opposera le Real Madrid à l'Atletico Madrid, samedi (21h), dans le choc de la 23e journée de Liga, s'annonce tendu comme jamais. Alors que les deux équipes dominent le championnat avec seulement un point d'écart en faveur des Merengue, les derniers jours ont fait monter la pression.
Le Real en plein délire selon Tebas
La défaite du champion d'Europe en titre contre l'Espanyol (1-0), dimanche, a un peu plus mis le feu aux poudres. En effet, le club royal a adressé une lettre à la fédération espagnole de football (RFEF) pour se plaindre de nombreux faits de jeu contraires. Il a notamment été question d'un but «légal» refusé à Vinicius Junior et d'un carton rouge oublié pour Carlos Romero, auteur d'un tacle très appuyé sur Kylian Mbappé. Le leader de Liga a même parlé d'un système arbitral «corrompu de l'intérieur» .
«Le Real Madrid veut nuire à la compétition, pas seulement aux arbitres» , a regretté Javier Tebas, ce jeudi, à l'issue d'une réunion entre la fédération espagnole et des représentants du comité d'arbitrage espagnol (CTA). L'avocat estime que le Real se trompe de combat et se ridiculise. «Ils ont construit un narratif de victime et je pense que la cerise sur le gâteau est la lettre qu'ils ont publiée l'autre jour. (...) Le problème a été exagéré, ils ont perdu la tête.»
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La moquerie de l'Atletico
D'ailleurs, l'Atletico n'a pas hésité à remettre une pièce dans la machine sur le réseau social X. Sur une image publiée avec une légende «instructions basiques pour préparer le derby» avec une référence à peine masquée à une entreprise suédoise spécialisée dans la conception et la vente de détail de mobilier et objets de décoration, l'Atletico a préconisé de : faire l'entretien de la pelouse, tester l'éclairage, préparer le vestiaire et... utiliser son armée de «journalistes amis» pour diffuser ses délires.
De son côté, Antoine Griezmann a tenté de calmer les choses. «Si vous (les journalistes, ndlr) ne dites rien et que les clubs publient un communiqué et que personne n'en parle, il n'y aura pas autant de tension pour les arbitres. (…) Maintenant, peu importe qui arbitre, il ira au stade, où qu'il soit, avec la peur de faire une erreur. Il sait que tout le monde le regarde et ce n'est pas bien pour un arbitre d'aller dans un match dans cet état. Il faut laisser les arbitres tranquilles» , a souligné le Français. Bon courage à César Soto Grado.
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