OM : victoire référence et fin de malédiction au Vélodrome

17e de Ligue 1 à domicile avant le coup d'envoi et humilié par Auxerre (1-3) le 8 novembre, l'Olympique de Marseille a brisé la malédiction du Stade Vélodrome en renversant l'AS Monaco (2-1) dimanche. Une victoire référence à domicile, enfin.

L'OM a bien fêté son succès face à Monaco (2-1).

«Finie, la peur du Vélodrome. Ce soir, c'est les trois points !». Coup de pression ou encouragement ? Peu importe, le Virage Nord avait un message à faire passer aux joueurs de l'Olympique de Marseille avant le choc dominical remporté face à Monaco (2-1), en clôture de la 13e journée de Ligue 1.

Il faut dire que les hommes de Roberto De Zerbi, brillants à l'extérieur (meilleure équipe de L1 loin de ses bases avec 6 victoires en 7 matchs), n'avaient plus gagné à la maison depuis le 14 septembre face à Nice (2-0). Et ensuite ? Un triste nul contre Angers (1-1), la leçon donnée par le Paris Saint-Germain (0-3) et surtout l'humiliation subie face à Auxerre (1-3) avant la trêve internationale.

Le groupe vit mieux, et ça se voit sur le terrain

Autant de contre-performances qui ont fait chuter l'OM à la 17e et avant-dernière place du classement à domicile. Pas évident pour se mettre en confiance avant de recevoir l'ASM, létale lorsqu'il s'agit d'exploiter les failles d'un adversaire qui a du mal à faire le jeu. Et ça n'a pas loupé, juste avant la pause, sur cette perte de balle de Valentin Rongier dont a profité Aleksandr Golovin pour calmer les supporters marseillais. Dommage pour les Phocéens, qui ont pourtant réalisé leur meilleur premier acte de la saison au Vélodrome.

«L'important, c'était de garder la tête froide. Même si nous étions menés d'un but, nous avions l'impression de maîtriser le match, a raconté Mason Greenwood, auteur du but de la victoire sur penalty, en zone mixte. Nous savions que nous pouvions revenir en seconde période, marquer deux buts et gagner. Et c'est ce qu'on a fait.» Contre Auxerre, l'OM avait vite sombré après avoir encaissé l'ouverture du score, mais quelque chose semble avoir changé. Dans les têtes, et surtout dans le groupe.

R. De Zerbi - «notre meilleur match au Vélodrome»

«On n'a pas ressenti de pression, a repris l'attaquant anglais en zone mixte. Nous étions tous d'accord pour dire que nous étions là les uns pour les autres sur le terrain, et c'est grâce à ça qu'on va de l'avant.» La mise au vert de quatre jours imposée par De Zerbi a-t-elle porté ses fruits ? Ce n'est pas à négliger au vu de l'état d'esprit et de la solidarité affichés sur le terrain : Rongier a été réconforté après son erreur, Greenwood remis en confiance après son entame catastrophique, et les scènes d'après-match ont donné l'image d'un groupe qui «vit bien».

Évidemment, l'histoire aurait pu être bien différente ce lundi sans les nombreux arrêts décisifs du gardien marseillais Geronimo Rulli, l'erreur d'appréciation de Mohammed Salisu qui a abouti sur l'égalisation de Luis Henrique ou encore la main de Christian Mawissa en fin de rencontre, mais tout de même : Marseille a signé un succès référence face à un concurrent direct dans la course au podium. Et de surcroit au Vélodrome, pour le plus grand plaisir du coach italien.

«C'est certain que c'était notre meilleur match au Vélodrome, a commenté RDZ au micro de DAZN. On a fait un grand match contre une grande équipe de Monaco, mais je suis sûr que cette équipe peut faire encore mieux. On a fait tellement de matchs où on était bloqué ici, on avait peur devant les supporters, et aujourd'hui on a joué avec liberté. On a été solidaire, on a joué, on s'est bien battu. La 2e place ? 26 points c'est bien, mais on aurait pu en avoir plus !» Intraitable à l'extérieur, l'OM peut nourrir des ambitions s'il réédite ce genre de performance à domicile.

D'après vous, s'agit-il d'une victoire référence pour l'OM ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…