Barça : Xavi et la mentalité, Gündogan vide son sac

Après le départ de Xavi, Ilkay Gündogan n'a pas épargné son ancien entraîneur. Le milieu du FC Barcelone s'est plaint de son utilisation et de l'état d'esprit de ses coéquipiers la saison écoulée.

Ilkay Gündogan aimerait rester fixé à un poste.

Comme souvent après un changement d'entraîneur, les langues se délient au FC Barcelone. C'est encore Ilkay Gündogan qui a pris la parole pour dénoncer des anomalies.

Le milieu de 33 ans s'est d'abord attaqué aux choix de Xavi. Malgré son statut de titulaire indiscutable, l'international allemand reproche à l'ancien coach de l'avoir baladé à plusieurs postes dans l'entrejeu.

Son reproche à Xavi

«Depuis longtemps, je joue pour l'Allemagne sans trop réfléchir. Je suis très à l'aise sur le terrain avec mes coéquipiers et dans ma position, a confié Gündogan à The Athletic. A Manchester City, j'ai beaucoup joué dans ce rôle.»

«Mais avec le Barça, j'ai joué partout où l'on avait besoin de moi, donc c'était un peu le désordre, avec beaucoup de changements de position, a-t-il regretté. J'ai dû m'adapter constamment. Parfois, bien jouer c'est aussi savoir à quel poste tu joues, qui joue autour de toi, et se sentir à l'aise avec ça.» Le message s'adresse également au nouvel entraîneur Hansi Flick. L'ancien Citizen réclame une meilleure utilisation et l'instauration d'une mentalité différente.

Araujo, Gündogan toujours marqué

En cause selon Gündogan, l'état d'esprit de certains coéquipiers qui auraient du mal à accepter les critiques. «J'aime être devant l'équipe et si l'entraîneur me dit, "Gündo, tu as mal fait ça", je veux progresser donc merci de me le dire, a confié le capitaine de la Mannschaft. Si c'est dit devant mes coéquipiers c'est encore mieux, ils peuvent voir ce qu'on doit tous faire. Je me considère comme une personne très tolérante. Tout le monde est très différent et j'adore ça.»

«Je suis loin de dire que tout le monde doit penser comme moi, parce que je suis loin d'être parfait, a reconnu le Blaugrana. Mais si tu n'es pas honnête, ta progression sera stoppée. C'est la seule manière de continuer à s'améliorer.» Le conseil rappelle forcément les tensions avec Ronald Araujo, son partenaire qu'il avait publiquement critiqué après son expulsion face au Paris Saint-Germain (défaite 1-4) en quarts de finale retour de la Ligue des Champions. Le défenseur central n'avait pas apprécié. Et deux mois plus tard, Gündogan n'a pas tourné la page.

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