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La Roma remporte la première Ligue Europa Conference, Mourinho est éternel ! - Débrief et NOTES des joueurs (Roma 1-0 Feyenoord)

Par Romain Rigaux - Actu Ligue Conference, Mise en ligne: le 25/05/2022 à 23h08
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L'AS Rome a remporté la première édition de la Ligue Europa Conference en s'imposant en finale contre Feyenoord (1-0) ce mercredi. Spécialiste des Coupes d'Europe, José Mourinho offre son premier sacre majeur européen au club italien.

La Roma remporte la première Ligue Europa Conference, Mourinho est éternel ! - Débrief et NOTES des joueurs (Roma 1-0 Feyenoord)
La joie de Smalling et du buteur Zaniolo

C'est fait, les supporters de l'AS Rome peuvent enfin fêter un sacre européen de leur équipe ! Le club italien a remporté son premier trophée continental majeur (il n'avait gagné qu'une Coupe des villes de foires en 1961) en s'imposant contre Feyenoord (1-0) ce mercredi en finale de la première édition de la Ligue Europa Conference.

Après deux finales perdues, face à Liverpool en C1 en 1984 puis l'Inter Milan en C3 en 1991, les Giallorossi ont triomphé grâce au spécialiste José Mourinho, qui offre au football italien son premier titre en clubs depuis 2010. C'était en Ligue des Champions, avec un trophée remporté par l'Inter Milan de... Mourinho. Qui devient le premier entraîneur à remporter toutes les Coupes d'Europe !

Zaniolo libère la Roma

Bousculée par le pressing néerlandais durant les cinq premières minutes, la Roma a rapidement su répondre tactiquement pour calmer son adversaire et éteindre ses velléités offensives. Conséquences, les deux équipes ne proposaient pas grand-chose ensuite pendant une demi-heure. Le club de la Louve se créait bien quelques opportunités intéressantes, sur une passe subtile de Pellegrini (24e) puis une remise de la tête d'Abraham (26e), mais le ballon n'arrivait jamais idéalement dans les pieds d'un attaquant romain.

Supérieurs tactiquement et un peu mieux dans le jeu au fil des minutes, les Giallorossi de José Mourinho trouvaient finalement la faille juste après la demi-heure de jeu. Zaniolo profitait d'une intervention manquée de Trauner, sur un long ballon de Mancini, pour aller battre Bijlow d'un piqué du gauche (1-0, 32e) ! Réaliste, la Roma résistait assez sereinement ensuite face à la timide révolte des Néerlandais. Feyenoord était passé à côté de sa première mi-temps.

Feyenoord se réveille

Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre changeait totalement avec la réaction de Feyenoord. Les Néerlandais retrouvaient leur pressing tout-terrain, leur fougue et ce jeu vertical qui leur avaient permis d'arriver jusqu'à cette finale. Sauvé par son poteau puis vigilant sur les tirs de Til (47e) et Malacia (51e), Rui Patricio avait eu plus de travail en six minutes que durant toute la première période. Malgré la pression adverse, la Roma résistait.

Le dernier quart d'heure se résumait à une attaque-défense. La Roma ne cherchait plus à attaquer et se contentait de repousser les assauts incessants de Feyenoord. A l'approche de la fin, Bijlow repoussait une frappe de Pellegrini devant sa ligne pour maintenir son équipe en vie (86e), mais les joueurs néerlandais n'avaient finalement plus les ressources pour revenir au score avant le coup de sifflet final. A bout de force, les Romains pouvaient savourer dans la nuit de Tirana.

La note du match : 6/10

Une première période fermée et décevante jusqu'à l'ouverture du score de la Roma. Cette finale a finalement vraiment débuté après la pause avec le réveil de Feyenoord qui a bousculé son adversaire pour essayer de revenir au score. Une rencontre plutôt agréable.

Le but :

- Mancini envoie un long ballon vers la surface néerlandaise. Trauner rate son intervention de la tête et le ballon arrive sur la poitrine de Zaniolo, qui contrôle et bat le gardien d'un piqué du gauche (1-0, 32e).

Les NOTES des joueurs

Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.

L'homme du match : Chris Smalling (8/10)

Le défenseur central de l'AS Rome a été monstrueux dans cette finale ! Véritable patron de la défense, l'Anglais a remporté tous ses duels et repoussé le danger à de nombreuses reprises dans sa surface. Il était tout simplement infranchissable ce soir !

AS ROME :

Rui Patrício (7) : le gardien de la Roma a été décisif dans cette finale. S'il a été peu sollicité en première période, puis sauvé par son poteau sur un ballon repris par Trauner juste après la pause, le Portugais répond présent avec des arrêts importants sur un tir de Til (47e) et une frappe lourde de Malacia (51e).

Chris Smalling (8) : lire le commentaire ci-dessus.

Ibañez (7) : le défenseur axial gauche n'a pas été autant en vue que ses deux partenaires de la défense, mais il a fait le job derrière. Présent dans les duels et propre dans la relance, il rend une bonne copie.

Gianluca Mancini (7,5) : le défenseur central a livré une prestation de haut niveau. Un vrai roc au coeur de la première période, où son autorité a fait du bien. Son jeu long aussi, à l'image de sa passe vers Zaniolo sur l'ouverture du score romaine (32e). Il a été très sollicité en seconde période, mais il a encore répondu présent et peut être fier de sa finale (10 duels remportés sur 12).

Bryan Cristante (6) : le milieu de terrain n'a pas démérité. Il a oeuvré dans l'ombre pour couper les lignes de passe et combler tous les espaces dans l'entrejeu. Un match de devoir.

Rick Karsdorp (5,5) : plutôt timide offensivement, avec une tendance à jouer vers l'arrière, le piston droit s'est concentré sur son travail défensif. Et il l'a plutôt bien fait, notamment pour aider son équipe à repousser les vagues adverses en seconde période. Remplacé à la 89e par Matías Viña (non noté).

Henrikh Mkhitaryan (non noté) : de retour de blessure pour cette finale, le milieu de la Roma a été trahi par son corps après seulement un quart d'heure de jeu. A nouveau blessé, il est remplacé à la 17e par Sergio Oliveira (5), qui a réalisé un match assez neutre. Mais il a fait les efforts, comme tous ses coéquipiers, pour résister à la pression néerlandaise en seconde période.

Lorenzo Pellegrini (6) : le capitaine de la Roma a été vraiment intéressant. Très disponible, il a été le dépositaire du jeu de son équipe en première période. Son petit extérieur pour Zaniolo aurait pu se transformer en passe décisive (24e). Il n'a pas été décisif dans cette finale mais son activité a été précieuse.

Nicola Zalewski (5,5) : le piston gauche polonais était un peu plus porté vers l'avant que Karsdorp. Il a donc proposé un peu plus offensivement, tout en laissant parfois des espaces dans son dos. Remplacé à la 66e par Leonardo Spinazzola (non noté).

Nicolò Zaniolo (7) : il restera l'unique buteur de cette finale et le joueur qui a offert son premier titre européen majeur à la Roma. Peu trouvé en début de match, il a profité d'une erreur de Trauner pour marquer sur sa première opportunité d'un joli piqué. Remplacé à la 66e par Jordan Veretout (non noté), dont la frappe est repoussée par Bijlow (73e).

Tammy Abraham (5) : il a été peu trouvé par ses coéquipiers, mais il a plutôt bien exploité ses rares ballons. A l'image d'une belle transversale sur une contre-attaque, d'une accélération plein axe qui a provoqué le carton jaune de Trauner ou encore de sa remise de la tête dont ne profite pas Pellegrini. Pas de but, mais un danger permanent. Remplacé à la 89e par Eldor Shomurodov (non noté).

FEYENOORD ROTTERDAM :

Justin Bijlow (6) : finalement assez peu sollicité, le gardien de Feyenoord doit s'incliner face à Zaniolo en première période (32e). Il est décisif ensuite sur des tirs de Veretout (73e) et Pellegrini (86e).

Lutsharel Geertruida (5) : le latéral droit a réalisé un match solide défensivement, mais il n'a pas réussi à beaucoup peser offensivement. Malgré 92 ballons touchés, il a peu centré ou trouvé ses partenaires dans la surface romaine.

Gernot Trauner (3) : le défenseur central ne gardera pas un bon souvenir de cette finale. Averti à la 25e minute pour une faute sur Abraham au milieu de terrain, il est ensuite fautif sur l'ouverture du score : il évalue mal la trajectoire du ballon et sa tête manquée profite à Zaniolo dans son dos. Remplacé à la 74e par Marcus Pedersen (non noté).

Marcos Senesi (6) : il a été solide défensivement avec 8 duels gagnés (sur 12), mais il échappe assez miraculeusement à un carton rouge en seconde période pour une faute sur Abraham en position de dernier défenseur qui n'a, étrangement, pas été sanctionnée par l'arbitre ni la VAR.

Tyrell Malacia (6) : plutôt discret en première période, le latéral gauche s'est réveillé après la pause. Il a beaucoup provoqué sur son côté en seconde période et délivré plusieurs centres dangereux. Sa performance n'a pas dû échapper à l'OL, qui s'intéresse à lui. Remplacé à la 89e par Alireza Jahanbakhsh (non noté).

Fredrik Aursnes (5) : présent à la récupération et précis dans ses transmissions, le milieu de terrain a livré une finale correcte.

Orkun Kökçü (5) : on attendait plus du n°10 de Feyenoord dans cette finale. Hormis un tir raté (18e) et une frappe flottante captée par Rui Patricio (41e), il n'a pas apporté beaucoup de danger sur le but adverse. Positionné trop bas en première période, il a évolué plus haut après la pause pour soutenir les offensives de son équipe. Remplacé à la 88e par Patrick Walemark (non noté).

Reiss Nelson (4) : un match assez discret offensivement. L'attaquant prêté par Arsenal a fait peu de différences devant, il a surtout travaillé défensivement. Ce qui n'est pas son rôle. Remplacé à la 74e par Bryan Linssen (non noté), qui gâche une occasion dans les arrêts de jeu en ratant le ballon au second poteau.

Guus Til (4) : le milieu offensif néerlandais n'a pas été au niveau dans cette finale. Assez peu en vue en première période, où ses initiatives ont souvent très vite avorté. Une frappe captée par Rui Patricio (47e). Remplacé à la 59e par Jens Toornstra (non noté).

Luis Sinisterra (5) : l'ailier de Feyenoord a bien démarré son match, plaçant quelques accélérations sur son côté gauche, puis il a peu à peu disparu jusqu'à la pause. Mais il est bien revenu en seconde période, son association avec Malacia a posé des soucis à la Roma.

Cyriel Dessers (3) : l'une des grandes déceptions de cette finale. Muselé par la défense romaine, l'attaquant de Feyenoord s'est agacé et il est peu à peu sorti de son match en première période. Il est revenu sur la pelouse avec un autre état d'esprit après la pause, mais il n'a jamais été en mesure de marquer dans cette soirée.

+ Retrouvez les résultats et le classement de Ligue Conference sur Maxifoot

Et pour vous, quels ont été les meilleurs et les moins bons joueurs du match ? Réagissez dans la zone de "commentaires" ci-dessous !

AS ROME 1-0 FEYENOORD ROT. (mi-tps: 1-0) - LIGUE CONFERENCE - Finale / fin.
Stade : Air Albania Stadium - Arbitre : I. Kovacs

Buts : N. Zaniolo (32e) pour AS ROME
Avertissements : L. Pellegrini (37e), N. Zalewski (66e), Rui Patrício (84e), L. Spinazzola (90+4e), pour AS ROME - G. Trauner (25e), pour FEYENOORD ROT.

AS ROME : Rui Patrício - G. Mancini, C. Smalling, Ibañez - H. Mkhitaryan (Sergio Oliveira, 17e), B. Cristante - R. Karsdorp (M. Viña, 89e), N. Zalewski (L. Spinazzola, 67e) - L. Pellegrini - N. Zaniolo (J. Veretout, 66e), T. Abraham (E. Shomurodov, 89e)

FEYENOORD ROT. : J. Bijlow - G. Trauner (M. Pedersen, 74e), M. Senesi - L. Geertruida, T. Malacia (A. Jahanbakhsh, 88e) - F. Aursnes, O. Kökçü (P. Wålemark, 88e) - G. Til (J. Toornstra, 59e) - R. Nelson (B. Linssen, 74e), L. Sinisterra - C. Dessers

Zaniolo bat Bijlow pour ouvrir le score (1-0, 32e)

La joie du buteur

Les joueurs de la Roma savourent leur victoire

La joie de Mourinho

Les Giallorossi soulèvent le trophée







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