Lille, dauphin sinon rien
Par Julien Demets - 100% Clubs, Mise en ligne: le 31/01/2007 à 23h32
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Depuis sa victoire à Bordeaux (1-0), Lille est seul dauphin de l'Olympique Lyonnais. Mais la concurrence de l'OM, Lens ou Saint-Étienne sera rude jusqu'au bout. Quels sont les forces et les faiblesses des Nordistes, qui rêvent de conserver cette deuxième place ?

Un côté gauche enfin pourvu

La priorité du mercato lillois était de renforcer un couloir gauche où personne, depuis le départ de Philippe Brunel, n'est parvenu à s'imposer. Bastos, recruté durant la dernière intersaison, M. Robail, novice en Ligue 1, et Debuchy, habituel ailier doit, ont été essayés mais aucun n'est apparu comme une solution à long terme. Après que le Sedanais Belhadj, courtisé par le LOSC, a choisi Lyon, Claude Puel a jeté son dévolu sur le Messin Ludovic Obraniak, l'un des meilleurs joueurs de L2 cette saison. Dès son premier match, le joueur de 22 ans a été à l'origine du but à Bordeaux. Avec lui et un Bastos enfin décisif (le Brésilien a marqué en Coupe de France à Metz et lors du derby à Lens), l'équipe nordiste semble équilibrée et sans réelle faiblesse individuelle.


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Autre point fort de la formation de Claude Puel, sa défense : depuis la reprise du championnat, Lille n'a encaissé qu'un but, à Lens (1-1, 20ème journée), auquel il faut ajouter les deux réalisations strasbourgeoises en Coupe, que l'on peut attribuer à un instant de déconcentration des Lillois qui menaient alors 2-0. Contre Paris au Stadium et surtout à Bordeaux samedi dernier, Tony Sylva et sa défense ont été menacés, dominés parfois, mais ils n'ont jamais rompu. Adepte du roulement, le coach des Dogues s'appuie sur une défense-type : Tafforeau et Chalmé occupent les ailes, Plestan l'axe. Tavlaridis et Schmitz (excellent à Bordeaux) se partagent le second poste de stoppeur. Le retour de Sylva, en dépit du bon intérim de Malicki, est forcément un plus.

Odemwingie doit se réveiller

Encore heureux que les Dogues encaissent peu de buts car leur attaque, elle, laisse plutôt à désirer : voilà un mois et demi, depuis le Lille-ASSE du 10 décembre, que le LOSC n'a pas inscrit plus d'un but par match en championnat. Hier soir, contre Nantes, 120 minutes ne leur ont pas permis de trouver l'ouverture. Symbole de cette impuissance, Peter Odemwingie est bloqué à six réalisations depuis le 4 novembre dernier et le succès lillois à Valenciennes. Seul son but en C1 à Milan (0-2) est venu interrompre son mutisme. En terme d'efficacité, le rendement de Keita et Bodmer est également en baisse. Du coup, ce sont les milieux ou les attaquants remplaçants qui doivent prendre le relais : Bastos, Audel, Mirallas, Cabaye et Makoun ont chacun marqué au moins une fois en 2007.

Les supporters lillois peuvent également craindre les retombées négatives de la Ligue des Champions. Evidemment, le fait que leur équipe participe aux huitièmes de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes ne peut que les ravir. Mais le match aller-retour face à Manchester United risque de pomper beaucoup d'énergie et de concentration aux Dogues. Cela peut sembler bateau de le dire mais après leur exploit à Milan le 6 décembre et le logique relâchement qui s'est ensuivi, Tafforeau et les siens avaient enchaîné quatre rencontres sans victoire en championnat (3 nuls et une défaite). Une mauvaise série étalée sur un mois et qui les avait vus rétrograder à la cinquième place du classement.

L'expérience, un atout maître

Le LOSC jouit par rapport à tous ses adversaires pour la deuxième place (Marseille, Lens, Saint-Etienne, Sochaux voire Bordeaux) d'un avantage non-négligeable : voilà déjà deux saisons qu'il termine sur le podium de Ligue 1. Même l'an passé, alors que Bordeaux était assuré de la place de dauphin et que Rennes ou l'OM constituaient une menace sur une participation des Dogues à la Ligue des Champions, ceux-ci étaient parvenus, lors de la dernière journée, au bénéfice d'un renversement de situation improbable face au Stade Rennais, à conserver leur place sur le podium. Le jeune effectif nordiste est riche d'une expérience et d'une capacité à gérer les matches décisifs qui en font sans doute, à l'heure actuelle, l'équipe la plus apte à devenir vice-championne de France.

Parmi le groupe des poursuivants, le LOSC est celui qui a tiré le plus de bénéfice du mois de janvier. Pour autant, l'équipe de Claude Puel ne dégage pas la même maîtrise que par le passé. Son élimination en Coupe de France hier soir à Nantes en est une nouvelle démonstration.



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