Albert Riera a encore fait parler de lui. L’ancien ailier de Bordeaux et Liverpool, désormais entraîneur du NK Celje, s’est illustré une nouvelle fois pour de mauvaises raisons après la victoire de son équipe sur la pelouse de Shamrock Rovers (0-2) en Ligue Conférence. Fidèle à sa réputation de provocateur, le technicien espagnol a refusé de serrer la main de son homologue Stephen Bradley avant de le tacler violemment en conférence de presse.
"Bradley est en Irlande depuis de nombreuses années. Je pense qu’il est ici depuis déjà neuf ans. Même après avoir gagné dans ce pays, il reste ici. Aucun club étranger ne vient le chercher. Je pense que cela signifie quelque chose", a lâché Riera, déjà impliqué dans plusieurs polémiques depuis le début de sa carrière d’entraîneur.
Bradley, coach des Rovers depuis 2016 et quadruple champion d’Irlande, n’a pas souhaité répondre sur le même ton, mais n’a pas mâché ses mots : "et homme n’a aucune classe, à aucun égard. Je pense que cela saute aux yeux. Ses propos le résument bien. S’il avait fait ses devoirs, il ne parlerait pas comme ça. Ma priorité numéro un ces dernières années était assez claire." Une allusion à la maladie de son fils, atteint d’une leucémie, qui avait motivé son choix de rester en Irlande.