John Textor n'a toujours pas digéré la relégation en Ligue 2 infligée à l'Olympique Lyonnais - annulée en appel - par la DNCG l'été dernier. En plus de répondre aux accusations de "transferts fantômes" entre le club rhodanien et Botafogo (voir brève 10h28), l'homme d'affaires américain a encore réglé ses comptes avec le gendarme financier du football français.
"La seule question à poser aujourd'hui est la suivante, et je suis stupéfait que personne ne la pose : comment la DNCG peut-elle imposer des sanctions rétroactives, en janvier 2025, et empêcher le club d'aligner des joueurs qu'il possédait déjà, achetés entre juillet 2024 et octobre 2024 ? Je ne comprendrai jamais comment nous avons pu être relégués le 24 juin. Je ne comprendrai jamais non plus comment une sanction d'une telle sévérité - frappant avant tout la population lyonnaise - a pu être appliquée avec si peu d'avertissements et sans possibilité de réaction. Et cette fois, à deux semaines d'intervalle, aucun message d'alerte n'indiquait que notre 'feu vert' du 20 mai allait disparaître, plongeant la communauté lyonnaise dans une douleur inimaginable, tout cela parce que, selon ses propres mots, le président pensait que nous avions besoin d'une 'thérapie par électrochoc'", a-t-il déploré.
"Les montants investis lors de l'appel étaient remarquablement similaires à ceux promis le 20 mai, je reste convaincu que cet épisode terrible relevait d'un changement de leadership. Je suis un réformateur américain plaidant pour le changement dans une institution française, un réformateur américain en France : cela s'est-il déjà bien terminé ? Cela a peut-être fait sourire lorsque j'ai tourné en dérision la réunion d'actionnaires divulguée, mais le cow-boy n'a pas amusé les institutions du football, et le changement de direction était le seul résultat possible. Désormais, les ego de quelques hommes étant satisfaits, j'espère vraiment que nous pourrons aller de l'avant. La communauté lyonnaise le mérite, et personne ne gagne à entretenir la désinformation ou à rejuger le passé", a terminé Textor.
Pour rappel, le natif de Kirksville a quitté ses fonctions de direction à l'OL.