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Les meilleurs joueurs français
1990-2000 (1)
Champions du Monde, Champions d'Europe, les joueurs français ont retenu ces dernières années toute l'attention d'une nation. Ces années de gloire sont connues de tous. Alors, plongeons nous dans leur jeunesse et les étapes décisives de leur carrière pour savoir comment on devient un champion. Cette première partie concerne la défense de fer des Bleus...
 
 
Fabien BARTHEZ - Gardien
Né en 1971
Clubs : Toulouse FC, O. Marseille, AS Monaco, Manchester Utd
Palmarès : Ch. Fr. 1997, 2000, C1 1993, 1987, CdM 1998, Ch. Europe 2000
41 sélections en Equipe de France (1994-) 

Doté d'excellents réflexes et probablement du meilleur jeu au pied de l'histoire pour un gardien de but, la grande force de Fabien Barthez est surtout sa capacité à surmonter la pression. Dès son plus jeune âge, l'insouciance de Barthez est sa qualité numéro un, il n'a peur de rien, ni de personne. A sept ans et demi, il fourbit ses premières armes dans les buts du Stade Lavelanetien dans l'Ariège. Fils d'un ancien international de rugby, il passe avec les mêmes qualités du ballon rond au ballon ovale et inversement. C'est sur un terrain de football et dans les buts qu'il épate, qu'il subjugue tout son petit monde. Il plonge à droite, à gauche, il n'hésite pas à avancer en cas de danger. En fait, il lit parfaitement le jeu. Son premier entraîneur l'installe dans les buts pour un tournoi de Sixte, il n'a que 12 ans mais face aux adultes, il joue comme d'habitude, c'est-à-dire, très bien. Le CTR de la Ligue du Midi-Pyrénées est impressionné, son parcours parmi les sélections de jeunes prend forme. Encore petit par la taille, il a un sens inné de l'anticipation. Il grandit et intègre la filière classique, centre de pré-formation puis de centre de formation après avoir tapé dans l'oeil du recruteur des gardiens de Toulouse, Elie Baup. Comme souvent, la blessure des titulaires permet à un jeune de débuter en D1. En septembre 1991, Barthez rentre en piste et ne la quittera plus. 26 matches de D1, plus tard, Bernard Tapie est fou de ce gardien qui s'engage sans aucune assurance de réussite avec l'OM. Il double rapidement Olmeta avant de commettre de nombreuses erreurs en Champions' League à Glasgow. Repoussé sur le banc, il profite d'une grave blessure d'Olmeta pour prendre une part active dans le triomphe européen de Munich. Les choses deviennent un peu trop faciles. En 1994, il découvre la sélection nationale. Marseille plonge, Monaco le récupère. Barthez est suspendu pour consommation de cannabis en 1996. Il mûrit d'un seul coup et s'impose à la place de Lama en Equipe de France après l'Euro 1996...
 

Liliam THURAM - Défenseur
Né en 1972
Clubs : AS Monaco, Parme AC
Palmarès : Coupe d'Italie 1999, C3 1999, CdM 1998, Ch. Europe 2000
66 sélections en Equipe de France (1994-) 2 buts

Guadeloupe, banlieue parisienne, Monaco, Parme : le parcours de Lilian Thuram a tout du conte de fées, la réalité est toute autre. Bon joueur, n'ayant jamais rêvé de devenir professionnel, il est pourtant devenu, le 8 juillet 1998, un héros national. Thuram voit le jour en Guadeloupe en 1971 et grandit dans la commune d'Anse-Bertrand. Il passe sa jeunesse à courir et à jouer au foot dans la rue avec ses copains mais, comme il n'a pas le télé, le football pro est une entité plutôt abstraite pour lui. Sa mère décide en 1980 de quitter la Guadeloupe pour Paris et une vie meilleure. Lilian et ses frères et soeurs suivent quelques mois plus tard. En famille, l'adaptation n'est pas trop pénible. Bois-Colombes puis Avon, la famille Thuram déménage et Lilian trouve enfin un club : les Portugais de Fontainebleau. Il a de l'ambition et passe au grand club de cette ville, le RC Fontainebleau. Sa progression le conduit alors en Cadets Nationaux à Melun avant de revenir à Fontainebleau en juniors, suite à une fusion ratée entre Melun et Fontainebleau. Thuram n'a rien d'un joueur exceptionnel. En milieu de terrain, il dribble plutôt bien mais ce sont ses capacités physiques de résistance et de combativité qui frappent le plus. Il sait que la D1 ne sera jamais pour lui, jouer en D2 ou D3 serait déjà bien. C'est la D4 qu'il découvre avec Fontainebleau en 1989. Après un essai à Nice, Monaco le repère. Direction la principauté. En quelques mois, sans passer par le centre de formation, il est aux portes de la D1 mais se blesse gravement. Alors que le chirurgien l'annonce perdu pour le foot, il se bat, accepte de jouer en défense malgré ses réticences. En mai 1991, Lilian apparaît en D1, Wenger lui fait confiance, par la suite, et ignore les sifflets du public monégasque. Sa première sélection intervient en août 1994 en même temps que Zidane. La grande Equipe de France prend tournure, Thuram en sera un pilier...
 

Bixente LIZARAZU - Défenseur
Né en 1969
Clubs : Girondins de Bordeaux, Athletic Bilbao, Bayern Munich
Palmarès : Ch. Allemagne 1999, 2000, Coupe d'Allemagne 1998, Finaliste C3 1996, CdM 1998, Ch. Europe 2000
64 sélections en Equipe de France (1992-) 2 buts

Sa petite taille, Bixente Lizarazu la compense par une vélocité, une vitesse d'exécution et une force physique ahurissante. Toutes ces qualités, Liza les développe pendant son enfance. Dans le pays basque, Vincent (son prénom Bixente n'ayant pas accepté par l'état-civil) grandit avec un ballon aux pieds, des heures et des heures d'amusement qui font déjà de lui un surdoué du ballon rond dès qu'il commence à fouler les pelouses du club des Eglantins d'Hendaye. Ailier gauche ou avant-centre, Lizarazu voltige aux avant-postes et plante but sur but. En dehors du football, il est un touche à tout, un boulimique de sports. Il y a, bien sûr, les sports traditionnels basques comme la pelote ou la lutte, ceux-ci  lui permettent d'accroître sa puissance musculaire et sa dextérité, sans oublier le tennis. En football, il apprend très vite, sa tranquillité et sa maturité sont d'ores et déjà les gages d'un avenir doré. Des sélections de jeunes de l'Atlantique au centre de formation de Bordeaux, il n'y a qu'un pas. Lizarazu a la tête sur les épaules et préfère un sport-étude à Mérignac pour poursuivre ses études. Tout cela joue en sa défaveur et il ne s'impose pas en Cadets aux Girondins. Quelques vacances dans les Alpes en famille lui font le plus grand bien. Il retrouve la motivation. Il avale parallèlement des matches en juniors puis DH puis D3 et les passages dans les classes supérieures jusqu'au bac D. Aimé Jacquet l'appelle dans l'effectif pro et il fait ses débuts en novembre 1988 au poste d'ailier. Bordeaux est au bord du gouffre et Lizarazu recule définitivement en défense. Après un passage en D2, Bordeaux remonte, Lizarazu se vêtit de bleu en novembre 1992. Son amitié avec Dugarry et Zidane ne fait que croître et Bordeaux file vers la finale européenne en 1996. Vincent reconnu officiellement sous le prénom de Bixente est prêt pour la grande aventure internationale...
 

Marcel DESAILLY - Défenseur
Né en 1968
Clubs : FC Nantes, O. Marseille, Milan AC, Chelsea
Palmarès : Ch. Italie 1994, 1996, Coupe d'Angleterre 200, C1 1993, 1994, Finaliste C1 1995, CdM 1998, Ch. Europe 2000
80 sélections en Equipe de France (1993-) 2 buts

A la vue de l'assurance qui se dégage de Marcel Desailly, on pourrait croire que sa vie et sa carrière n'ont été qu'un long fleuve tranquille. Mais lorsque l'on naît à Accra, au Ghana, et que l'on s'appelle Odenkey Addy, le chemin qui nous sépare du grand Marcel Desailly devient alors plus tortueux. A l'âge de 4 ans, le petit Odenkey quitte le Ghana, sa mère fuit un mari polygame pour vivre avec un fonctionnaire français à la retraite, celui-ci donne son nom, Desailly, au petit bonhomme. Marcel fait ses débuts dans le football à Nantes à l'âge de 8 ans dans le sillage de son demi-frère, sa référence, Seth Adonkor. Adonkor est rapidement une pièce maîtresse du club nantais, Desailly suit la voie classique de la formation nantaise. Il intègre le centre de formation en 1983 en compagnie d'un certain... Didier Deschamps. L'amitié s'installe entre les deux hommes et Deschamps se charge d'annoncer une bien mauvaise nouvelle à Marcel. Son demi-frère, Seth, aux portes de l'Equipe de France, vient de se tuer dans un accident de voiture. Marcel ne bronche pas, sa motivation est alors décuplée. Il débute en D1 en août 1986 et s'affirme comme un piler de la défense. Il décide, heureusement pour nous, d'opter pour la nationalité française. Pourtant rien n'est encore joué. A Nantes, Desailly stagne coincé entre sa place de titulaire indiscutable et sa peur de ne pas remplir entièrement son rôle. Il doit rebondir et part à Marseille à l'été 1992. Nouvelles désillusions ! Raymond Goethals, l'entraîneur olympien, ne lui fait pas confiance et Marcel ne goûte qu'à la D3. Bernard Tapie lui met alors le couteau sous la gorge. La pression ne l'effraie, il relève le défi, impose sa puissance jusqu'au triomphe européen de Munich. Sa carrière est alors sur de bons rails. Il endosse le maillot bleu en août 1993, c'est le début d'une extraordinaire parcours pour Desailly...
 

Laurent BLANC - Défenseur
Né en 1965
Clubs : Montpellier HSC, SSC Naples, Nîmes Olympique, AS Saint-Etienne, AJ Auxerre, FC Barcelone, O. Marseille, Inter Milan
Palmarès : Ch. Fr. 1996, CdF 1990, 1996, Finaliste C3 1999, CdM 1998, Ch. Europe 2000
97 sélections en Equipe de France (1989-2000) 16 buts

Avant de devenir le "Président", il faut gravir de nombreuses marches. La carrière de Laurent Blanc est, ainsi, une lente et sage progression vers les sommets. Né à Alès, dans les Cévennes, il commence à taper dans un ballon dans la cité où vivent ses parents. Rousson, à quelques kilomètres d'Alès, est sa première ville mais aussi son premier club. Mordu de football, il récite ses gammes pendant des heures et des heures. En Minimes, il se dirige vers Alès, là où son père a exercé ses talents en D2. Son jeu de tête fait alors merveille et il explose à la Coupe Nationale des Cadets. Strasbourg et Monaco sont sur les rangs, il préfère demeurer proche de chez lui et choisit la Paillade de Montpellier. Il tourne le dos à la D1 mais s'aguerrit physiquement dans le dur championnat de D2 dès 1983. La montée en D1 en 1987 est suivie du titre de champion d'Europe Espoirs en 1988. Son chemin vers la gloire semble tout tracé. Pourtant, comme tout le monde, il doit travailler, gagner du volume. Il tente de gommer son image de joueur facile et intègre une Equipe de France au creux de la vague en février 1989. Pendant la saison 1989-1990, Blanc, à la demande de son entraîneur Aimé Jacquet, recule, contre son gré, du milieu de terrain au poste de libéro. Loin du but adverse, il est déçu. Cependant, sa technique est un gage de sécurité en défense et très vite, il s'installe en libéro à vertu offensive. En 1991-92, cette vision ne plaît pas aux Italiens de Naples où il effectue une bonne saison. Retour en France, les galères se multiplient. Nîmes, Saint-Etienne, le funeste France-Bulgarie de 1993, rien ne fonctionne. En 1995, Guy Roux vient le chercher, direction Auxerre. Après 4 mois de pépins physiques, il conduit le club bourguignon au doublé Coupe-Championnat. Blanc est alors incontournable en Equipe de France, il est le meilleur Français de l'Euro 1996. Il s'installe sur son fauteuil de "Président" pour l'éternité...
 

Didier DESCHAMPS - Milieu
Né en 1968
Clubs : FC Nantes, O. Marseille, Girondins de Bordeaux, O. Marseille, Juventus de Turin, Chelsea, Valence CF
Palmarès : Ch. Fr. 1990, 1992, Ch. Italie 1995, 1997, 1998, Coupe d'Italie 1995, Coupe d'Angleterre 2000, C1 1993, 1996, Finaliste C1 1997, 1998, Finaliste C3 1995, Coupe Intercontinentale 1996, CdM 1998, Ch. Europe 2000
103 sélections en Equipe de France (1989-2000) 4 buts

Plus que le capitaine de l'Equipe de France championne du Monde et d'Europe, Didier Deschamps est le patron des Bleus et il est surtout l'une des plus belles réussites de la formation à la Française. Né à Bayonne, Didier partage ses premières années de vie à Anglet entre son sérieux pour ses devoirs et de folles parties de foot avec ses voisins. Jouer dans un club ne l'intéresse pas encore et footballeur n'est pas un métier à ses yeux. A l'heure d'entrée au collège, il part pour Bayonne et pratique alors de nombreux sports dont la course à pied. Dans la discipline du 1000 mètres, il est même champion de France scolaire. A l'époque, il est grand (1,68 m) par rapport aux jeunes de son âge et l'Aviron Bayonnais, son premier club, décide de le surclasser de Pupilles en Minimes. Attaquant, il claque but sur but et endosse très vite le rôle de capitaine, il sait toujours trouver les mots justes. Son ascension est fulgurante des sélections départementales à la sélection nationale Minimes et tout cela, avec le brassard de capitaine autour du bras. Tous les grands clubs le veulent. Saint-Etienne et ses problèmes de "Caisse noire" abandonne, Claude Bez, le président bordelais, se déplace personnellement mais rebute la famille Deschamps. Nantes conquiert alors le jeune Deschamps. La tête sur les épaules, il s'en va, non pour s'amuser, mais pour réussir. Sa réputation de petit prodige lui fait vivre des heures difficiles, les aînés du centre de formation nantais le prennent en grippe. Intelligent, il sait se faire accepter et, en plus, il trouve, en Marcel Desailly, un ami. Côté foot, c'est la perfection et le capitanat des Equipes de France de jeunes où il tient désormais la place de milieu ou de libéro. La D1 est la suite logique en septembre 1985, à seulement 16 ans et demi. A 19 ans, il prend le brassard et en avril 1989, la grande Equipe de France lui tend les bras. Le parcours est si beau, si simple qu'il paraît utopique. Les nuages arrivent lorsqu'il passe à l'OM. Loin du cocon nantais, il ne s'impose pas et son prêt à Bordeaux n'arrange rien. Il veut revenir à l'OM et réussit, chose exceptionnelle, à tenir tête à Bernard Tapie. Un bon Euro 92 et le succès européen de 1993 remettent la carrière de Deschamps dans le droit chemin : celui de la victoire et de la gloire...

La semaine prochaine, suite et fin de notre beau parcours dans l'histoire des plus grands joueurs français avec, entre autres, un certain Zinedine Zidane...
 
 

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