Reims : ses vérités sur Lyon et un éventuel repêchage, Caillot prend la parole
Officiellement relégué en Ligue 2, le Stade de Reims pourrait être repêché en Ligue 1 si la DNCG sanctionne un club de l'élite d'une rétrogradation. Sans croire à ce scénario, le président rémois Jean-Pierre Caillot a tenu à justifier sa position très critique par rapport à l'Olympique Lyonnais.
La saison 2024-2025 du Stade de Reims a tourné au cauchemar. Envoyé en barrage lors de la dernière journée, le 16e de Ligue 1 a été officiellement relégué en Ligue 2 en s'inclinant face au FC Metz (1-1, 1-3 a.p.).
Ces dernières semaines, une hypothèse a tout de même fait beaucoup parler : l'éventuel repêchage du club rémois si la Direction nationale du contrôle de gestion décidait de sanctionner une formation de l'élite d'une rétrogradation.
Caillot ne croit pas à ce scénario
Actuellement, une équipe de L1 se trouve sous la menace d'une rétrogradation à titre conservatoire : l'Olympique Lyonnais, qui doit remplir ses engagements auprès du gendarme financier du football français pour éviter cette sanction. Malgré le contexte économique très difficile en France, le président de Reims Jean-Pierre Caillot refuse de croire à un repêchage.
«Je n'y crois pas beaucoup. J'y crois même pas du tout. (...) Il faut considérer que les choses sont ce qu'elles sont et ne pas imaginer que la DNCG fera descendre l'Olympique Lyonnais ou d'autres clubs, comme j'ai pu le lire ou l'entendre. Aujourd'hui, on est dans un schéma Ligue 2, on se concentre sur notre schéma et on va aller en L1, pas parce qu'on sera repêché mais parce qu'on va y remonter», a-t-il répondu pour le média du club champenois.
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Une position assumée sur l'OL
A cette occasion, Caillot a aussi profité de cette intervention pour justifier sa position, très critique, envers le fonctionnement de l'OL. On le sait, sur la seconde partie de la saison, le dirigeant rémois, avec plusieurs de ses collègues, a oeuvré pour déposer des réserves concernant l'enregistrement du milieu offensif lyonnais Thiago Almada, prêté gratuitement par Botafogo grâce au système de multipropriété malgré l'interdiction de recrutement prononcée par la DNCG. Une position pleinement assumée. «J'ai critiqué le système mis en place à Lyon et je me suis pris toute la communauté lyonnaise sur le dos. Mais ce n'est pas moi Jean-Pierre Caillot, je n'ai rien contre Textor, je n'ai rien contre l'OL, au contraire, j'ai beaucoup de respect pour ce club», a-t-il précisé.
«Mais j'ai juste défendu des choses qui étaient considérées par l'ensemble de mes collègues comme anormales. Il fallait faire changer les lignes, et d'ailleurs les lignes dans les règlements, je pense qu'elles seront amenées à évoluer car le football change. Aujourd'hui, il y a des galaxies de clubs, on le voit bien. Dans le cas que j'ai cité, recrutement interdit, malgré ça, un joueur passe par la Belgique, acheter par un club et prêter ensuite (Ernest Nuamah et l'OL était à l'époque simplement encadré par la DNCG, ndlr). Il s'est passé des choses... Je ne dis pas que c'est de l'illégalité, je dis que les textes actuels permettent de faire des choses qui ne sont pas dans l'esprit», a soufflé Caillot. Malgré les critiques, le patron de Reims reste droit dans ses bottes...
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