Depuis sa nomination sur le banc de Manchester United en novembre dernier, le manager Ruben Amorim ne parvient pas à trouver la moindre solution pour relancer le club anglais. Mercredi, les Red Devils ont connu une nouvelle humiliation en s'inclinant contre Grimsby Town (2-2, 11-12 t.a.b.), pensionnaire de 4e division, lors des 32es de finale de la League Cup. Sans surprise, en Angleterre, le technicien portugais reçoit de très nombreuses critiques après cet échec XXL.
Pour The Guardian, le manque d'impact de l'ancien coach du Sporting Portugal représente une anomalie. "Amorim pourrait survivre à une défaite à Old Trafford (face à Burnley samedi en Premier League, ndlr) - après tout, il vient de superviser des dépenses estivales de plus de 232 millions d'euros -, mais le fait est que, neuf mois après son arrivée, le manager continue d'aligner une équipe qui manque de verve, de panache, de solidité et de tout ce qui pourrait s'apparenter à un schéma de jeu identifiable", peut-on lire. De son côté, le Manchester Evening News a déjà l'impression de voir un coach condamné. "Le langage corporel d'Amorim a ressemblé à celui d'un entraîneur condamné pendant une bonne partie de la soirée", a tranché le média. Le Daily Mail a été encore plus cash en évoquant "un échec pathétique d’Amorim", alors que The Telegraph se pose "des questions" sur la capacité du Lusitanien "à faire gagner la pire équipe de l'histoire de Manchester United". Sous contrat jusqu'en juin 2027 à MU, Amorim se retrouve logiquement très contesté...