Définitivement relégué au banc des remplaçants de l'Atletico Madrid, Grégory Coupet ne supporte plus sa situation. Et le dit haut et fort à la presse. Le gardien de but, dont l'appétit de compétition reste intact, n'exclut pas de rebondir ailleurs la saison prochaine. Extraits.

En signant l'été dernier à l'Atletico Madrid, Grégory Coupet ne pensait certainement pas en arriver là où il en est aujourd'hui. Scotché au banc des remplaçants, encore plus depuis l'arrivée d'Abel Resino au poste d'entraîneur le mois dernier, le gardien de but ne se fait pas à cette nouvelle vie. Et s'en ouvre dans la presse. «Quelque part, je mets entre parenthèses ma carrière. C'est vrai. Mais j'avoue un sentiment de manque, explique l'ancien Lyonnais à L'Equipe. J'en ai encore dans le ventre. Les jours de match, c'est très difficile d'être remplaçant. C'est même insupportable ! Je ne suis pas fait pour être remplaçant. Cela fait trop longtemps que je joue pour voir tranquillement les matches depuis le banc.» Et Coupet d'enfoncer le clou avec une formule choc : «Chaque match est une torture.»

Grégory Coupet se définit comme «le numéro 2» et reconnaît ne pas avoir gagné la confiance de ses entraîneurs. Mais l'ex-international tricolore ne regrette pas pour autant d'avoir quitté Lyon. «C'est avant tout une aventure familiale… Je sentais simplement la nécessité de partir, de vivre autre chose. Bien sûr, c'est une grande déception pour moi de ne pas jouer. Mais, à côté de ça, ma famille va bien» , se félicite Coupet.

«Tout est ouvert»

Sous contrat avec les Colchoneros jusqu'en 2010, envisage-t-il désormais de rebondir dans un autre club l'été prochain ? L'ancien international ne ferme pas la porte. Bien au contraire. «Franchement, je préférerais évoluer dans un club moins important mais jouer... Je n'ai pas d'agent ! Je dis seulement que j'ai trente-six ans, que je suis en pleine forme et que, si j'intéresse quelqu'un, tout est ouvert» , lâche Coupet. «J'ai trop faim, j'aime trop ce métier pour raccrocher maintenant» , conclut le portier, qui n'a décidément rien perdu de son approche sans concession du football…

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