Aston Villa : Emery, l'heureuse remontada
Sorti de la tempête après un début de saison catastrophique, Unai Emery a remis Aston Villa sur le bon cap. Neuf victoires sur les dix derniers matchs de Premier League ont propulsé le club de la zone de danger à la lutte directe pour le podium.
Remontada : voilà un mot qu'Unai Emery n'emploie jamais à la légère. Ces dernières semaines, pourtant, il en vit une à sa manière. Aston Villa sortait d'un mois d'août asphyxiant, sans victoire en cinq matchs, au fond du trou.
L'équipe semblait s'enfoncer, son discours perdait de sa portée et la dynamique tirait dangereusement vers le bas. En quelques semaines, le technicien basque a pourtant renversé le cours de la saison.
Une réaction immédiate après la tempête
La relance a commencé contre Fulham (3-1) puis Burnley (2-1), deux succès qui ont sorti Aston Villa de l'asphyxie offensive. L'équipe a enchaîné avec une victoire fondatrice à Tottenham (1-2) puis un succès majuscule face à Manchester City (1-0), signe que le club avait retrouvé ses vertus défensives. Moins d'espaces concédés, moins d'erreurs individuelles, et une confiance qui a basculé du bon côté.
La suite a confirmé cette métamorphose. Aston Villa a balayé Bournemouth (4-0), s'est imposé à Leeds (1-2) puis a géré avec sérieux Wolverhampton (1-0). Le match fou remporté à Brighton (3-4) a prolongé l'élan, avant l'exploit validé face à Arsenal (2-1) qui a officiellement repositionné le club comme candidat au podium. Sur cette séquence, le club de Birmingham totalise 9 victoires en 10 journées.
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Les hommes du renouveau
Emiliano Martinez a été un pilier dans cette réaction, avec une série de parades décisives qui ont sécurisé plusieurs matchs serrés. Ezri Konsa et Pau Torres ont retrouvé une complémentarité solide, Matty Cash joue son meilleur football, tandis qu'Amadou Onana et Boubacar Kamara ont apporté puissance et équilibre dans l'entrejeu. Ces bases ont donné le socle nécessaire pour reconstruire.
Devant, Ollie Watkins a relancé la machine après un début de saison muet, bien épaulé par un Morgan Rogers en grande forme. Le banc a également pesé : Donyell Malen, buteur à plusieurs reprises, a dynamité plusieurs fins de rencontre. Après un départ raté, Villa occupe désormais la 3e place à seulement trois points du leader, un scénario inimaginable il y a encore deux mois.
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