Nice : tout fout le camp
Battu à Lorient (3-1), dimanche, après avoir déjà explosé en Europe, Nice glisse dangereusement vers le bas de tableau. Incapable d'enrayer une spirale qui s'étend sur tous les fronts, le club azuréen sombre semaine après semaine.

Le Gym n'avance plus. Chaque match devient un révélateur d'un malaise grandissant, chaque semaine apporte un nouvel élément qui nourrit l'inquiétude. La trajectoire n'a plus rien de linéaire et la question n'est plus de savoir quand Nice va se relancer mais jusqu'où la spirale peut encore entraîner le club.
Un effondrement sportif d'une ampleur inédite
Nice ne parvient plus à redresser la barre en championnat. Les Aiglons ont enchaîné quatre défaites de rang en Ligue 1, une situation que le club, 10e du championnat, n'avait plus connue depuis plus d'une décennie. La fragilité défensive est criante avec déjà vingt-six buts encaissés en quatorze journées, quasiment le total de toute la saison 2023-2024 qui avait fait de Nice la meilleure défense du pays. Le contraste est immense entre l'équipe compacte des récents excercices et celle d'aujourd'hui, punie à chaque désorganisation.
Le calvaire est encore plus brutal sur la scène européenne. Nice pointe à la dernière place de Ligue Europa avec zéro point et la pire défense de la compétition. La série s'étire désormais sur dix-sept matchs sans victoire en Coupe d'Europe, un gouffre qui égale la plus longue disette jamais enregistrée par un club français. L'équipe a cadré quatre frappes seulement en cinq rencontres et n'a généré qu'une seule situation dangereuse selon les modèles UEFA. Le but encaissé à Porto après dix-huit secondes a incarné une équipe dépassée dans l'intensité et dénuée de réaction.
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Un vestiaire fissuré et un projet qui se délite
Le déclin actuel trouve aussi ses racines dans un dernier mercato estival mal négocié. Nice a perdu plusieurs piliers essentiels avec les départs de Jean-Clair Todibo (définitivement racheté par West Ham), Marcin Bulka, Evann Guessand, Pablo Rosario, Badredine Bouanani ou Laborde. Les recrues, pour la plupart jeunes et encore en apprentissage, n'ont pas compensé la perte d'un axe structurant. L'équipe se retrouve sans repères, sans relais naturels, sans joueurs capables de stabiliser le collectif lorsque le bloc cède.
Le malaise transpire désormais dans la communication. Franck Haise a rappelé que l'équipe devait se préparer à lutter pour le maintien. Sofiane Diop a reconnu devant les supporters que l'équipe était en grande difficulté en affirmant que le groupe était «pourri à l'heure actuelle» . Florian Maurice évoque un manque de cohésion préoccupant. Ensemble, ces signaux décrivent un club qui ne sait plus où est son cap, avec un projet INEOS qui apparaît flou au moment où les contre-performances s'accumulent.
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