Barça : quand Yamal récolte ce qu'il sème...
Auteur de déclarations on ne peut plus provocatrices avant le Clasico, Lamine Yamal n'a pas vraiment assumé sur la pelouse du Real Madrid (1-2) ce dimanche. Avant, pendant et après la rencontre, le prodige du FC Barcelone a, pour une fois, fait son âge.

Avant, pendant et après le Clasico perdu par le FC Barcelone sur la pelouse du Real Madrid (1-2) ce dimanche, Lamine Yamal a, pour une fois, fait son âge. Il y a d'abord eu ces déclarations provocatrices à quelques jours du choc - «Les Madrilènes ? Ils volent et ensuite ils se plaignent tout le temps» - puis le match en lui-même.
Bien contenu par Alvaro Carreras ou encore par Vinicius Jr, l'ailier blaugrana de 18 ans n'a pas brillé. Au contraire, lui qui a parfois ressemblé à un enfant perdu sur la pelouse, en attendant son ballon.
«Que des passes en retrait, que des passes en retrait !»
Les ballons reçus, rares, ont justement rarement été bonifiés. Quelques accélérations, une frappe dans les nuages, une passe qui aurait pu être décisive pour Jules Koundé en fin de rencontre, et puis c'est tout. Une grosse déception, et Yamal ne peut s'en vouloir qu'à lui-même. Sans doute déjà motivés à l'idée de l'affronter, les hommes de Xabi Alonso lui ont réservé un traitement spécial sur chaque duel. Et ils lui ont évidemment rappelé ses paroles d'avant-match. Les plus taquins d'entre eux, surtout.
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Notamment Vinicius Jr, qui s'est moqué du prodige : «Que des passes en retrait, que des passes en retrait !», lui a lancé le Brésilien, qui a rendu une belle copie ce jour. Dani Carvajal s'est montré plus offensif : «Tu parles trop», l'a apostrophé le latéral droit après le coup de sifflet final. Et Yamal n'a pas réagi en adulte, puisqu'il a justement continué à parler avant de se retrouver au coeur d'une grosse échauffourée. Sur les réseaux sociaux, Jude Bellingham s'est aussi permis de le chambrer. Avec classe.
Bellingham se paie Yamal
Sur Instagram, celui qui a offert la victoire à la Maison Blanche a accompagné l'image de sa célébration avec la légende «Talk is cheap», qu'on pourrait traduire en français par «Les actes valent mieux que les paroles» ou «Il est facile de parler». Sans oublier la musique choisie : «A Little Less Conversation» d'Elvis Presley, ou «Un peu moins de bavardage» en VF. Comme face au Paris Saint-Germain (1-2) en Ligue des Champions, le 2e du Ballon d'Or 2025 a clairement récolté ce qu'il a semé par ses mots.
Même la presse catalane, d'habitude assez protectrice, ne l'épargne pas. «Il n'a pas fait un match à la hauteur de ses déclarations d'avant-match», peut-on par exemple lire dans Mundo Deportivo, tandis que Sport pointe du doigt un joueur «terne», qui n'a «même pas couru sur les contre-attaques». «À cause de la pubalgie ?», se demande le quotidien catalan. Ou à cause de la pression, tout simplement. Yamal dit ne pas la ressentir, mais elle a clairement semblé le submerger sur la totalité du film de ce Clasico.
D'après vous, Yamal aurait-il dû garder sa langue dans la poche avant le Clasico ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…

