Equipe de France : le sélectionneur de l'Islande répond à Deschamps après ses critiques sur l'arbitrage

Le sélectionneur de l'Islande, Arnar Gunnlaugsson, a réagi aux propos de Didier Deschamps sur l'arbitrage après le match nul de l'équipe de France (2-2) lundi à Reykjavik. Il a notamment fait référence au match aller à Paris.

Deschamps est frustré par le nul des Bleus en Islande.

Didier Deschamps l'avait un peu mauvaise. Après le match nul de l'équipe de France face à l'Islande (2-2) lundi, dans un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, le sélectionneur français a estimé que le premier but islandais n'aurait pas dû être accordé.

Deschamps a vu une faute «évidente»

D'après le technicien tricolore, ce but est entaché d'une faute de Victor Palsson sur Manu Koné. «Sur le premier but, pour avoir revu les images, il y a faute sur Manu Koné, elle est évidente. Je ne vais pas me mettre à pleurer», a déclaré «DD» au micro de TF1, tout en ajoutant que «la faute (de William Saliba) n'est pas évidente à la base sur le coup franc» qui amène ce premier but de l'Islande.

Sans vouloir «pleurer», Deschamps a tout de même glissé un tacle aux arbitres de la rencontre. «Parfois, ils doivent dormir. Je ne vais pas lui en vouloir, même si certaines décisions montrent que l'environnement peut l'influencer. Je ne vais pas dire qu'on a été lésés, mais je pense que les joueurs ont senti l'injustice sur le coup», a ajouté le sélectionneur des Bleus.

Gunnlaugsson et le karma

De son côté, Arnar Gunnlaugsson a préféré évoquer le sujet avec une petite pointe d'ironie. «Peut-être qu'il y a faute, peut-être pas. Parfois, le karma est bon. A Paris, je pense qu'il n'y avait pas faute sur Konaté», a lancé le sélectionneur islandais face aux journalistes après la rencontre, en faisant référence au match aller au Parc des Princes (victoire 2-1 des Bleus).

Le 9 septembre dernier, l'Islande avait pensé égaliser en fin de match contre la France. Mais la VAR avait finalement annulé le but d'Andri Gudjohnsen pour une faute sur Ibrahima Konaté. «Sur le but refusé, je pense qu'il y avait effectivement une petite faute», avait déclaré Gunnlaugsson à l'époque, avant d'afficher tout de même un doute : «Si vous zoomez et que vous visionnez l'image au ralenti, vous trouverez quelque chose, bien sûr. Donc peut-être que l'arbitre a eu raison. Et je dis bien peut-être (sourire).»

Auteurs d'une performance morose hier, les Français peuvent surtout s'en prendre à eux-mêmes. Ils avaient réussi à renverser les Islandais pour mener 2-1, grâce à une belle frappe de Christopher Nkunku et au premier but en sélection de Jean-Philippe Mateta sur un centre de Maghnes Akliouche. Mais ils ont concédé l'égalisation dans la foulée de leur second but. «On était peut-être encore en train de fêter le but. Se faire transpercer d'aussi haut parce qu'on était mal positionnés, que le porteur n'était pas cadré, ce n'est pas possible», a regretté Deschamps. Le sélectionneur est conscient que le premier but islandais ne peut être l'unique motif de sa frustration.

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