Equipe de France : la nouvelle réponse de Deschamps à la colère du PSG

Présent en conférence de presse ce lundi, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps n'a pas échappé aux questions sur la colère du Paris Saint-Germain après la blessure de l'attaquant Ousmane Dembélé. Et le technicien tricolore a profité de l'opportunité pour réaliser une nouvelle mise au point.

Didier Deschamps a répondu sur l'affaire liée au PSG.

Il s'agit du dossier chaud autour de l'équipe de France : la colère du Paris Saint-Germain après les blessures d'Ousmane Dembélé et de Désiré Doué avec les Bleus vendredi face à l'Ukraine (2-0) dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Furieux, surtout de la gestion du cas Dembélé, le champion d'Europe en titre a réclamé, dans un communiqué officiel, la mise en place d'un «nouveau protocole de coordination médico-sportive entre clubs et sélection nationale» auprès de la Fédération Française de Football.

Deschamps persiste et signe

Présent devant les médias ce lundi, le sélectionneur Didier Deschamps n'a bien évidemment pas échappé aux questions sur cette polémique. Et malgré sa compréhension envers le PSG, le patron des Bleus a tenu à réaliser une nouvelle mise au point. «Changer le protocole comme le PSG le demande ? Je suis sélectionneur, le protocole, je ne sais pas duquel on parle, et ça signifie quoi transparent ? Ce n'est pas de mon ressort. Il s'est passé ce qu'il s'est passé, je suis surtout triste pour Ousmane et Désiré. Car ils sont blessés et qu'on perd deux éléments importants pour le match de mardi. Après, je l'ai déjà dit et je vais le redire, on a fait les choses d'une manière très professionnelle et progressive, comme on le fait avec tous les joueurs. En prenant en compte les ressentis des joueurs, c'est important», a-t-il insisté, tout en calmant le jeu avec Paris.

«Malheureusement, c'est arrivé et ça concerne deux joueurs du PSG. Le PSG, ce n'est pas notre adversaire, et cela n'a jamais été le cas. Les clubs ne sont jamais nos adversaires, même si on a des intérêts, et c'est normal car j'ai été de l'autre côté de la barrière à un autre moment, qui peuvent diverger. Notre seul adversaire, c'est l'Islande», a commenté l'ancien coach de l'Olympique de Marseille.

Relancé sur les critiques du PSG envers son staff médical, notamment par rapport au médecin Franck Le Gall (voir article ici), Deschamps s'est retranché derrière le protocole actuel. «C'est reparti... Je ne vais pas répondre à plus de questions que ça. On ne va pas rentrer dans les détails particuliers. Après, chacun d'entre vous peut avoir des éléments à charge ou à décharge. Je peux répéter ce que j'ai dit : on fait les choses de manière consciencieuse, systématiquement, avec des échanges. Les échanges, ça va des deux côtés, peu importe le club et je ne cite pas spécialement le PSG. Il y a un protocole. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Le protocole, tous les joueurs sont censés venir acter leur blessure à Clairefontaine. Est-ce que c'est bien ou pas ? Ce n'est pas moi qui décide, c'est comme ça. Et là j'ai eu deux joueurs, William Saliba et Rayan Cherki, je ne vais pas les faire venir alors qu'on sait pertinemment, car notre médecin a reçu les images des examens, que ce n'est pas possible», a commenté Deschamps.

Une influence sur ses choix ? Un grand non

Après cette affaire, les choix de l'homme de 56 ans, pour défier l'Islande mardi, sont très attendus, notamment par rapport à une éventuelle titularisation du Parisien Bradley Barcola. Avec cette actualité, Deschamps peut-il être influencé dans ses décisions avec les autres joueurs du PSG ? «Et après j'ai le Bayern qui m'appelle, et le Real. Et je vous fais jouer vous (les journalistes, ndlr). Non, mais il faut être sérieux», a lancé DD sur un ton ferme.

«C'est moi qui prends les décisions, j'ai mon staff, c'est ma responsabilité, il n'y a aucun souci là-dessus. C'est là où les intérêts divergents, mais je tiens toujours compte des éléments qu'on peut avoir et surtout du ressenti des joueurs, même s'ils ont toujours envie de jouer», a terminé Deschamps. Autant dire que le PSG ne dictera pas la gestion du champion du monde 1998 et 2018.

Que pensez-vous des propos de Didier Deschamps sur l'affaire avec le PSG ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...