PSG : Donnarumma, forteresse imprenable
Comme contre Liverpool (0-1, 1-0 4-2 t.a.b.) et Aston Villa (3-1, 2-3), le gardien du Paris Saint-Germain Gianluigi Donnarumma a été excellent ce mardi face à Arsenal (1-0), en demi-finale aller de la Ligue des Champions. L'Italien s'impose comme un acteur majeur de l'épopée parisienne.
Très régulièrement à la faute dans les moments cruciaux de Ligue des Champions depuis son arrivée au Paris Saint-Germain en 2021, le gardien Gianluigi Donnarumma incarne enfin un élément fiable et décisif.
Contre Arsenal (1-0) mardi en demi-finale aller, le portier italien a répondu présent pour maintenir l'avantage de son équipe quand celle-ci souffrait. Adieu, fébrilité ?
Deux arrêts réflexes, dont un spectaculaire
Souhaitons au PSG que son dernier rempart s'en soit définitivement séparé. Parce que l'époque, pourtant pas si lointaine, où Harvey Elliott marquait en fin de partie sur le seul tir cadré de Liverpool (0-1), en 8es de finale aller, semble désormais remonter à la nuit des temps. Loin d'être exempt de tout reproche sur cette action, l'ancien de l'AC Milan est depuis devenu une véritable muraille dans les moments importants. Face aux Gunners, l'Italien n'a pas été énormément sollicité dans l'absolu, mais est intervenu avec brio sur les deux situations les plus dangereuses.
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En fin de première période, il s'est parfaitement interposé face à Gabriel Martinelli, qui avait été lancé en profondeur de manière idéale par Myles Lewis-Skelly. Puis après la pause, le joueur de 26 ans s'est détendu de manière spectaculaire sur sa gauche pour empêcher une frappe croisée de Leandro Trossard, en bout de course, de trouver le petit filet opposé. Deux parades essentielles et une copie à cinq arrêts au total, qui lui ont valu le titre d'homme du match et la note de 8/10 selon la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici).
Une dent contre les Anglais ?
Rassurant, décisif, héroïque, les superlatifs pour décrire ses soirées de Ligue des Champions sont enfin positifs, après l'avalanche de critiques régulièrement tombée sur ses épaules depuis près de quatre ans. Dans cette phase à élimination directe à l'accent british, Donnarumma vient donc d'écoeurer une troisième formation de Premier League, après avoir été exceptionnel lors du 8e de finale retour contre Liverpool (1-0, 4-2 t.a.b.), puis été le seul capable de maintenir le PSG à flot en multipliant les arrêts lorsque les Parisiens se noyaient sous la tempête d'Aston Villa (2-3, 3-1 à l'aller), en quart de finale retour. Les progrès sont indéniables et à confirmer au Parc face à ces Gunners bien décidés à régler la mire.
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